Financement de la formation : l’USPO ne désarme pas

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Financement de la formation : l’USPO ne désarme pas

Publié le 13 décembre 2018
Par Francois Pouzaud
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Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) n’a pas encore dit son dernier mot, même si la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et quatre des six centrales syndicales de salariés ont conclu un accord de branche désignant l’OPCO Pepss (Opérateur de compétences des services de proximité, de l’artisanat et des professions libérales), comme l’organisme chargé du financement de la formation continue et des contrats d’apprentissage et de professionnalisation. Il ne renonce pas à faire valoir des arguments auprès du gouvernement en faveur de l’OPCO de la santé qu’il estime plus à même de prendre en compte les spécificités des activités des professionnels de santé et d’offrir une plus grande compatibilité avec les enjeux de la stratégie nationale du « Plan santé 2022 ».

« L’affaire n’est pas finie, les ministères de la Santé et du Travail peuvent estimer que le choix de l’OPCO de la santé est plus cohérent et demander à la branche pharmacie de revoir sa copie », explique-t-il. Pour augmenter sa force de conviction auprès de la tutelle, l’USPO peut compter sur la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) qui a déjà eu l’occasion de se mobiliser publiquement en faveur d’un OPCO de la santé aux côtés de six autres fédérations professionnelles de la santé et du médico-social. Dans un communiqué commun du 11 décembre 2018, elles militent pour la réunion au sein d’un OPCO Santé de toutes les branches concernées par la santé quelles que soient les modalités d’exercice.

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