Economie de l’officine : il n’y a pas que le Covid-19, il y a la grippe aussi

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Economie de l’officine : il n’y a pas que le Covid-19, il y a la grippe aussi

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Publié le 25 mars 2022
Par Francois Pouzaud
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Depuis le début de l’année 2022, l’activité des pharmacies est dynamique, en dépit des hauts et des bas qu’engendre le Covid-19 (vaccination, dépistage) sur janvier et février. Mais la reprise de l’épidémie se dessine en mars.

Sur les dix premières semaines de 2022, la progression de l’activité globale des pharmacies est à + 10 % et depuis la mi-février à + 9 % sur les 4 semaines suivantes. Elle s’explique en grande partie par un pic d’épidémie grippale tardif notamment sur les deux premières semaines de mars. Grippe qui tire vers le haut les prescriptions de ville (+ 4 % depuis le début de l’année et sur 4 semaines glissantes arrêtées à mi-mars) et, encore plus, l’activité de conseil (+ 19 % et + 12 % respectivement sur ces deux périodes).

La hausse du chiffre d’affaires des officines est de plus en plus sous l’emprise des prescriptions hospitalières  (+ 15 % et + 17 % respectivement sur ces deux mêmes périodes). L’analyse des ventes par taux de TVA du 14 février au dimanche 13 mars 2022 montre des progressions très homogènes : + 6 % pour les parts de CA à TVA 5,5 %, 10 % et 20 %. L’impact de la grippe se reporte davantage sur les ventes à TVA 2,1 % qui culminent à + 9 %.

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