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Constatez-vous plus de rejets de factures de médicaments chers ?
NON
Sylvain Jann, cotitulaire en centre-ville de Plaisance-du-Touch (Haute-Garonne) d’une officine de 4 associés employant 25 salariés dont 4 adjoints. Groupement : Elsie Santé ; syndicat : FSPF.
J’en ai très peu en général. Je fais sous-traiter le recyclage de mes factures par Ospharm et mon taux de rejet est de 1,1 %, soit très en deçà de la moyenne. Nous traitons 10 500 feuilles de soins électroniques (FSE) par mois environ et nous vérifions systématiquement l’ouverture des droits d’assurances maladie obligatoire (AMO) et complémentaire (AMC). S’ils ne sont pas ouverts, on fait payer le client. Le cas ne s’est pas présenté avec une ordonnance de médicaments chers. Pour éviter des rejets de FSE associées à ceux-ci, il faudrait un site unique où il serait possible de valider la prescription médicale et la délivrance effectuée par la pharmacie. On pourrait s’inspirer de solutions comme Doctolib ou de celle mise en place pour la délivrance de Paxlovid.
NON
Nasser El Cheikh Hussein, titulaire dans le centre-ville d’Alès (Gard), emploie 7 salariés dont 1 adjoint. Groupement : Leadersanté ; syndicat : aucun.
Je n’ai pas subi jusqu’ici de rejets de facture de médicaments chers ni récolté beaucoup de fausses ordonnances qui pourraient être à l’origine de rejets. Je fais tout pour l’éviter. Je ne prends jamais d’ordonnances par e-mail pour des patients non connus de la pharmacie. De plus, si la personne (souvent un jeune) se présente au comptoir avec une photocopie d’ordonnance, une carte Vitale mais pas de carte d’identité et une attestation de mutuelle abîmée, cela éveille mes soupçons et j’appelle discrètement le médecin. On ne détient pas un médicament cher en stock, ce qui nous laisse 24 à 48 heures pour contacter le prescripteur. Cependant, pour ces produits en particulier, il faudrait pouvoir bénéficier d’une procédure d’authentification de l’ordonnance simple et rapide, sans avoir à appeler le médecin, ce qui ne nuira pas à l’accès aux soins du patient.
NON MAIS
Philippe Farrero, titulaire en zone périurbaine de Bretteville-sur-Odon (Calvados), emploie 8 salariés dont 2 adjoints (3 cotitulaires). Groupement : PharmaVie ; syndicat : FSPF.
La pharmacie n’est pas confrontée à ce genre de rejets. Les seules ordonnances de médicaments chers que nous délivrons sont celles de patients qui fréquentent habituellement la pharmacie. Ce sont toujours les mêmes, ainsi on ne se pose pas de question par rapport à la validité de leur ordonnance ni sur leurs traitements. Les rejets sont donc extrêmement rares pour ce type d’ordonnance. En revanche, j’y ai été confronté récemment pour la prescription d’un médicament de 70 € chez un patient en situation irrégulière. Bien qu’il m’ait présenté une attestation avec une ouverture de droits pour un an, il n’avait pas fait le nécessaire pour les valider.
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