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Chiffre d’affaires : cinq semaines de rêve et après…
L’année 2022 a commencé comme 2021 avait fini ; sur les chapeaux de roues ! Sur les cinq premières semaines de 2022, le chiffre d’affaires (CA) de l’officine a progressé de 11 % par rapport à la même période de 2021, selon le 21e atelier numérique du Gers. Une dynamique qui a touché tous les secteurs pharmaceutiques : + 5 % sur la prescription en ville, + 14 % sur les ventes issues des prescriptions hospitalières, + 26 % sur les ventes conseil. Hors autotests, la croissance du CA total reste bien orientée à + 9 % et le conseil à + 12 %. Sur les trois premières semaines de janvier, l’activité très soutenue des activités à TVA 0 %, liée au Covid-19, fausse légèrement la lecture des résultats par taux de TVA qui restent néanmoins très honorables : + 9 % sur les ventes à TVA 2,1% grâce à un retour des consultations médicales sur les standards de 2021, + 6 % sur celles à TVA 5,5 %, + 10 % sur le pan d’activité à TVA 10 % et + 6 % sur celui à TVA 20 %.
Carton plein
Les classes thérapeutiques liées aux pathologies hivernales sont en forte évolution sur janvier (+ 22 % sur les antibiotiques, + 10 % sur les antipyrétiques, + 50 % sur les produits de la rhinologie, les antitussifs et autres références à visée bronchopulmonaire). « Le moindre recours aux gestes barrières et la symptomatologie différente du variant Omicron ont facilité la manifestation d’autres pathologies, d’où un chiffre d’affaires de l’automédication qui reprend des couleurs avec une croissance à + 22 % en janvier », explique David Syr, directeur général adjoint de Gers Data. Les autres secteurs du conseil suivent la même dynamique : + 17 % sur la santé conseil et nutrition, + 4 % sur l’hygiène et la dermocosmétique (hors gels hydroalcooliques).
La pression redescend
Cependant, ce démarrage en fanfare de l’activité en 2022, lié à l’élasticité de l’offre des officines et à leur capacité à répondre aux demandes de délivrance (et réalisation) de tests antigéniques et d’autotests, devrait décliner sur les semaines à venir. En effet, depuis fin janvier, le rythme de délivrance des tests antigéniques et autotests décroît fortement (respectivement 4,3 millions et 1,7 million sur la semaine 5), retrouvant un niveau d’activité équivalent à cet été, au moment du lancement du pass sanitaire.
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