• Accueil
  • Conseils
  • Pathologies
  • Est-il possible de mesurer la pression artérielle sur le bras d’une patiente qui a bénéficié d’un curage axillaire ?

Est-il possible de mesurer la pression artérielle sur le bras d’une patiente qui a bénéficié d’un curage axillaire ?

Réservé aux abonnés
Publié le 4 février 2023
Par Alexandra Blanc, Delphine Guilloux et Marianne Maugez
Mettre en favori

Lors du traitement chirurgical d’un cancer du sein, qu’il s’agisse d’une mastectomie partielle ou totale, il peut être nécessaire de retirer un ou plusieurs ganglions lymphatiques axillaires (exérèse du ganglion lymphatique ou curage ganglionnaire) pour préciser l’étendue de la tumeur. Leur ablation entraîne une modification de la circulation lymphatique et peut conduire à une accumulation de liquide dans les tissus, ou lymphœdème. Celui-ci peut apparaître quelques semaines, plusieurs mois voire plusieurs années après la chirurgie, d’où l’importance pour les femmes opérées de prendre des précautions tout au long de leur vie pour limiter les risques de lymphœdème et d’infection. Si ces recommandations étaient très strictes il y a quelques années, les consignes sont plus souples aujourd’hui. Ainsi, il n’y a plus de contre-indication formelle à réaliser un prélèvement sanguin, une injection intraveineuse ou une mesure de la pression artérielle au niveau du bras situé du même côté du corps que le sein atteint. En pratique, le bras non opéré doit être privilégié, mais en cas d’impossibilité (chirurgie ou traumatisme notamment), rien ne s’oppose à la réalisation ponctuelle de ces différents actes.

Source : Institut national du cancer, fiche « Prévention et traitement du lymphœdème après traitement d’un cancer », avril 2022.

Publicité