La gestion des ruptures de l’été en Lévothyrox

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Publié le 14 septembre 2013
Par Francois Pouzaud
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Elodie Trossero, Cassis (Bouches-du-Rhône)

Les ruptures en Lévothyrox ont été malvenues, tombant en pleine saison estivale, elles ont compliqué notre travail au quotidien. Tous les dosages ont été concernés. Nous avons pu dépanner nos clients avec la lévothyroxine générique, et aujourd’hui il est possible de passer des commandes auprès du laboratoire de princeps, mais de manière limitée. On ne connaît pas l’origine des ruptures en Lévothyrox, mais on peut penser que le laboratoire a fait le choix de vendre ses stocks à l’étranger, pour répondre par exemple à un besoin de prévention d’un risque d’accident nucléaire.

Benoît Beaudoin, Montigny-lès-Metz (Moselle)

Nous avons passé sereinement le mois d’août sans connaître de rupture. Mais nous avons été vigilants sur la régulation des ventes, car à la suite de reportages TV alertant sur la pénurie de Lévothyrox, certains patients ont cherché à faire des provisions. Depuis la rentrée, nous rencontrons des ruptures sur les dosages 25, 75 et 150 ìg en génériques auprès de notre plateforme habituelle d’achats.

Les grossistes gèrent bien cette pénurie et Biogaran, par exemple, a mis en place un plan de contingentement et constitué un stock de sécurité.

Frédéric Devineau, Nantes (Loire-Atlantique)

Tous les dosages ont été concernés par les ruptures. Les génériques n’étant pas manquants, la substitution n’en était que plus facile. De plus, un professeur de l’université de Nantes a sensibilisé les patients sur le fait qu’il etait préférable de prendre le générique plutôt que de ne rien prendre. Nous n’avons jamais été dans l’impossibilité de délivrer un traitement. Les grossistes ont rationné les officines pour que l’on ne soit pas tenté de stocker. Aujourd’hui, les choses rentrent dans l’ordre.

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