Méningiome : la liste des suspects s’allonge

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Publié le 11 mars 2023
Par Yolande Gauthier
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Après la cyprotérone (Androcur), le nomégestrol (Lutényl) et la chlormadinone (Lutéran) ainsi que leurs génériques, d’autres progestatifs sont suspectés d’être à l’origine de méningiomes. La base nationale de pharmacovigilance fait état de cas pour le diénogest (Visanne et génériques), la dydrogestérone (Duphaston), la progestérone (Utrogestan et génériques) et la médrogestone (Colprone).

 

En attendant les résultats d’une étude épidémiologique Epi-Phare, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) estime qu’un effet « classe » des progestatifs sur le risque de méningiome ne peut être exclu et contre-indique donc l’introduction d’un tel traitement en cas d’antécédent de méningiome ou de méningiome existant.

 

En cours de traitement, tout signe clinique neurologique évocateur d’une tumeur des méninges (maux de tête, troubles de la vision, du langage, de la mémoire et de l’audition, nausées, vertiges, convulsions, perte de l’odorat, faiblesse ou paralysie) devra conduire à réaliser une IRM cérébrale.

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