Le risque s’immisce dans le CMIC

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Publié le 15 avril 2023
Par Yolande Gauthier
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Par mesure de prudence, les agences française et européenne du médicament demandent aux laboratoires de réduire la concentration de chlorométhyl isopropyl carbonate (CMIC) dans les médicaments à base de ténofovir disoproxil. Cette substance dont l’effet mutagène a été mis en évidence uniquement in vitro est indispensable au processus de fabrication. Les patients qui prennent ces médicaments pour l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ou celui de l’hépatite B (VHB) ne doivent pas arrêter leur traitement ; les bénéfices l’emportent largement sur les risques de survenue d’un cancer lié à l’exposition au CMIC.

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