Ne tirez pas sur la pharmacie

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Publié le 7 décembre 2013
Par Laurent Lefort
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Ami lecteur, jouons ensemble à « qui gagne quoi ».

1) Pharmacien. 2) Ambulancier. 3) Papetier-libraire. 4) Electricien. 5) Coiffeur à domicile. 6) Fleuriste. a) 40 900 € par an. b) 29 800 €. c) 43 600 €. d) 75 500 €. e) 17 400 €. f) 175 900 €.

Oh non ! c’est trop facile, vous avez déjà trouvé le grand gagnant… Les données chiffrées de ce type sont déplaisantes car stigmatisantes, dans la mesure où elles ne font que raviver deux maux bien français : se complaire à regarder ce qu’il y a dans l’assiette du voisin et croire que l’herbe est toujours plus verte ailleurs. Et comme il ne s’agit que de moyennes, elles ne sont pas représentatives à titre individuel. Oui, certains pharmaciens gagnent la somme énoncée. Même plus. Mais combien gagnent moins, beaucoup moins ? Si la réalité était aussi étincelante que le chiffre brandi, assisterait-on à une envolée des procédures de sauvegarde ? Les syndicats se perdraient-ils en réunions de négociations aussi interminables que fratricides pour réinventer un modèle à bout de souffle ? La présidente de l’Ordre se sentirait-elle obligée de prendre son bâton de pèlerin pour aller prêcher la bonne parole auprès des jeunes et leur redonner l’envie d’exercer leur métier ? Alors, finalement, quelle est la bonne réponse ?

Réponses : 1f ; 2d ; 3c ; 4a ; 5e ; 6b. Résultat courant moyen brut (avant versement des cotisations sociales).

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Source : Fédération des centres de gestion agréés.