Quel intérêt chez l’adulte ?

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Publié le 14 décembre 2013
Par Yolande Gauthier
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Une méta-analyse publiée par des chercheurs de Lyon dans le Lancet Diabetes-Endocrinology remet en cause l’intérêt d’une supplémentation en vitamine D pour prévenir l’apparition d’affections non squelettiques (cancer, maladie cardiovasculaire, diabète…) : cette démarche n’aurait pas d’effet préventif, excepté pour les personnes âgées chez lesquelles elle est associée à une diminution modeste de la mortalité toutes causes confondues. Cinq essais cliniques évaluant l’intérêt de la supplémentation sur le risque de maladie chronique chez des personnes de 50 ans et plus sont actuellement en cours. Les premiers résultats ne sont pas attendus avant 2017. La vitamine D serait-elle un marqueur de maladies chroniques et non pas un facteur de ces maladies ? En attendant d’en savoir plus, la HAS a rappelé fin octobre que, si le traitement par vitamine D est nécessaire dans certaines situations cliniques, dans la plupart des cas la doser dans le sang n’apporte pas de renseignements utiles.

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