L’avis des gynécologues-obstétriciens

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Publié le 14 décembre 2013
Par Yolande Gauthier
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Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français s’est penché sur l’utilisation hors AMM du misoprostol. Les experts estiment que les voies vaginale et sublinguale sont « plus efficaces que la voie orale pour la dilatation du col au premier trimestre ». L’administration de 800 µg de misoprostol par voie vaginale est ainsi une alternative possible pour l’évacuation des grossesses intra-utérines arrêtées. D’autres situations de prescription hors AMM sont retenues : alternative à la chirurgie en cas d’interruption de grossesse au deuxième trimestre, maturation cervicale à terme sur fœtus vivant, prévention ou traitement de l’hémorragie du post-partum par voie sublinguale en cas d’indisponibilité de l’ocytocine… En revanche, le misoprostol ne présente pas d’intérêt pour la pose ou le retrait des dispositifs intra-utérins.

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