Un nouvel espoir de traitement ?

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Publié le 19 octobre 2013
Par Yolande Gauthier
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Des chercheurs californiens ont identifié une molécule capable de provoquer une remyélinisation chez des souris atteintes de maladies neurologiques similaires à la sclérose en plaques (SEP). Il s’agit de la benztropine, commercialisée comme traitement de la maladie de Parkinson dans certains pays, mais pas en France.Les précurseurs des oligodendrocytes, cellules productrices de myéline, sont inhibés en cas de SEP.Les chercheurs se sont donc attachés à trouver des molécules qui pourraient induire leur formation. Il semblerait que ce soit le cas avec la benztropine : d’après les résultats publiés par Nature, la molécule s’est révélée capable de réduire le risque de rechute et d’induire une rémission de la SEP chez les souris, avec une remyélinisation à la clé. La benztropine posséderait une efficacité au moins comparable à celle de l’interféron bêta ou du fingolimod, auxquels elle peut être associée.Si ce type d’approche démontre son efficacité chez l’homme, une nouvelle voie de traitement « régénératif » de la SEP pourrait alors voir le jour.

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