La « consultation » pharmaceutique à 21 euros démarre en douceur

Réservé aux abonnés
Publié le 31 mai 2008
Mettre en favori

En mai 2007, un accord entre la MTRL, les assurances du Crédit mutuel et les trois syndicats officinaux (FSPF, USPO et UNPF) avait été signé permettant aux officines de proposer à leurs patients, contre une rémunération de 21 euros, un bilan de prévention personnalisé. Une première.

A l’époque, l’initiative avait attiré le courroux du Conseil national de l’ordre des médecins. Roselyne Bachelot, fraîchement élue ministre de la Santé, avait même prévenu que cet accord devait être « irréprochable sur le plan juridique ». Aujourd’hui, tout semble rentré dans l’ordre. « L’accord a été mal présenté aux médecins, qui l’ont jugé provocateur. Ils ont maintenant compris qu’il s’agissait seulement de prévention et que nous ne voulions pas marcher sur leurs plates-bandes », note Alain Jayne, secrétaire général de la FSPF.

Un an après la mise en place de l’accord, on dénombre à peine un millier de « consultations » pharmaceutiques. « Il a fallu faire comprendre aux pharmaciens, à travers une campagne de sensibilisation sur le terrain, qu’elles les positionneraient comme de véritables acteurs de santé, notamment dans le domaine de la prévention », explique Romain Migliorini. Le président de la MTRL, qui regroupe 283 000 adhérents, espère maintenant passer à la vitesse supérieure avec 7 000 « consultations » d’ici un an.

Publicité