Interprofessionnalité : L’UNPS prend forme et le CNPS retrouve des couleurs

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Publié le 4 juin 2005
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On sait désormais qui occupera les quatre sièges promis aux représentants des officinaux au sein de l’Union nationale des professionnels de santé (UNPS). Pierre Leportier, président de la FSPF, Alain Jayne président de la commission Protection sociale de la FSPF, Claude Japhet, président de l’UNPF et Gilles Bonnefond, secrétaire général de l’USPO, ont en effet été nommés par décret (JO du 26 mai) parmi les 46 membres de l’UNPS.

Cette instance, créée par la réforme de l’assurance maladie, constitue le troisième pilier de la « gouvernance » avec l’UNCAM (union des caisses) et l’UNOC (union des complémentaires). Elle émettra des avis sur les propositions de décision de l’UNCAM relatives au taux de remboursement des actes et prestations, et pourra conclure un accord-cadre fixant les dispositions communes à l’ensemble des professionnels de santé libéraux.

L’UNPS ne devrait pas se substituer au CNPS (Centre national des professionnels de santé) qui regroupe les représentants de 25 syndicats de professions de santé. « Les professionnels de santé ont besoin d’avoir, en dehors de toute structure politique décisionnaire, un lieu de débats et d’échanges ouvert, sans pression, remarque Claude Japhet. Or l’UNPS est un organe décisionnaire. » Le CNPS, un temps miné par des querelles intestines, semble retrouver des couleurs. L’UNPF et la FSPF reprennent leur place au sein du CNPS. Elles avaient, fin 2004, dénoncé la mainmise des médecins sur le CNPS et créé, avec neuf autres syndicats, la structure dissidente Interpro Santé (« sans pour autant faire sécession »).

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