Tests de grossesse en GMS : le gouvernement satisfait, Leclerc en embuscade

Tests de grossesse en GMS : le gouvernement satisfait, Leclerc en embuscade

Publié le 19 mars 2014
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Pierre Moscovici, ministre de l’Economie et des finances et Benoît Hamon, ministre délégué à l’Economie sociale et solidaire et à la Consommation ont présenté la loi relative à la consommation lors d’une conférence de presse, mercredi 19 mars.

Cette loi parue au Journal officiel du 18 mars, ouvre notamment la possibilité aux parapharmacies et à la grande distribution de vendre des tests de grossesse et d’ovulation. « Ses deux piliers sont la protection des consommateurs, puisqu’elle est un levier pour leur pouvoir d’achat et la compétitivité des entreprises, puisqu’en stimulant la concurrence, elle encouragera les gains de productivité », estime Pierre Moscovici.

Le ministre indique que « cette loi ne promeut pas une politique de la consommation ayant pour unique visée de mettre la pression sur les prix et donc sur les salaires ».

Concernant les tests de grossesse, c’est raté ! Michel-Edouard Leclerc a annoncé ce jour même sur son blog la mise à disposition de tests de grossesse à 1 euro dans les parapharmacies et les hypermarchés à l’enseigne.

Le distributeur affirme que le gouvernement est même allé au-delà de sa volonté en ouvrant la vente des tests de grossesse dans ces derniers. « C’est un premier pas. Il convient de ne pas s’arrêter au milieu du gué et d’avancer vers une libéralisation plus large permettant aux docteurs en pharmacie d’E.Leclerc de vendre moins chers des médicaments non remboursés », réitère le distributeur.

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Matthieu Vandendriessche