Générique : Le « chantage » au tiers payant sera étendu à toute l’Ile-de-France

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Publié le 28 octobre 2006
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La Commission paritaire nationale (CPN) s’est réunie mardi. Le taux de pénétration national sur le nouveau Répertoire atteint 64,7 % fin septembre. « Nous progressons très régulièrement d’environ 1 % par mois, note Claude Japhet, président de l’UNPF. Si cela se maintient, nous serons entre 68 et 70 % fin décembre. » C’est-à-dire en dessous de l’objectif de 70 % fixé en début d’année. D’où la mise en place d’actions de sensibilisation sur les génériques dans les départements de l’Ile-de-France, région la plus en retard du pays. « Si les huit départements de la région progressent, on passe le cap », assure Claude Japhet.

Les responsables syndicaux et les représentants de différentes CPAM d’Ile-de-France, réunis mardi soir à Paris-5, sont d’ailleurs tombés d’accord pour que le dispositif mis en place à Paris et dans les Hauts-de-Seine, prévoyant que le pharmacien ne fait pas de tiers payant au patient qui refuse le générique, soit étendu à l’ensemble des départements franciliens.

Au cours de la CPN, les syndicats ont par ailleurs abordé le problème des boîtes de trois mois. Aujourd’hui, seul 1 % des prescriptions qui pourraient donner lieu à délivrance de grands conditionnements le sont effectivement. Selon les syndicats, les patients sont déstabilisés et l’observance menacée. « Sur les génériques, on peut prendre le temps d’expliquer les choses, on est dans un système gagnant-gagnant, explique Claude Japhet. Sur les grands conditionnements, nous n’avons aucun intérêt à le faire puisque nous perdons un tiers de marge. »

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