Ruptures d’approvisionnement : les classes thérapeutiques à risque

Ruptures d’approvisionnement : les classes thérapeutiques à risque

Publié le 20 mai 2014
Par Matthieu Vandendriessche
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Les traitements hormonaux sont les plus concernés par les ruptures d’approvisionnement, représentant le tiers des incidents, rapporte le LEEM (Les entreprises du médicament) lors de la présentation, le 20 mai, des résultats d’une enquête menée auprès de 90 laboratoires ayant déclaré une rupture auprès de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé). Cette enquête conduite entre septembre 2012 et octobre 2013 agrège les réponses de la moitié des laboratoires consultés, comptabilisant 70 % des cas de ruptures.

Les anti-infectieux, les anticancéreux et les médicaments du système nerveux central constituent d’autres classes thérapeutiques à risque, représentant chacune 16 % des incidents constatés.

Les médicaments touchés par une rupture d’approvisionnement sont considérés comme indispensables dans 19 % des cas, et moins indispensables dans 57 % des cas.

Concernant l’origine des incidents, la production des médicaments (technique, qualité, analyse, contrôle à l’importation) est responsable du tiers des ruptures. Des capacités industrielles insuffisantes au regard de la demande sont en cause dans 28 % des incidents.

Viennent ensuite les ruptures ayant pour origine l’approvisionnement en matière première ou en excipient (16%) et le manque de disponibilité des articles de conditionnement (8%). Le retrait du certificat de conformité à la Pharmacopée, la gestion interne des stocks et l’arrêt de commercialisation apparaissent comme des causes mineures, intervenant chacune dans 2 % des incidents tout au plus.













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