Biosimilaires : Sandoz se montre prudent sur la substitution

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Biosimilaires : Sandoz se montre prudent sur la substitution

Publié le 2 juillet 2014
Par Laurent Lefort
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 » La substitution par les biosimilaires nous semble prématurée. Il s’agit d’éviter l’écueil rencontré dans les médicaments génériques », explique Frédéric Collet.

Le président de Sandoz se montre donc très prudent sur cette substitution pas comme les autres.

Le laboratoire qui commercialise trois biosimilaires (un en endocrinologie et deux en onco-hématologie) a réuni le 2 juillet institutionnels, professionnels de santé et associations de patients pour expliciter les enjeux stratégiques des biosimilaires.

La loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) 2014 indique en effet que le pharmacien peut délivrer par substitution au médicament prescrit un médicament biologique dans certaines conditions.

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Les économies engendrées par cette substitution ne devraient cependant pas être significatives avant deux à trois ans, selon Sandoz.

 » Si les biosimilaires et les médicaments génériques répondent à des logiques radicalement différentes, les enseignements que l’on a tirés du développement du marché des génériques en France nous incitent à être prudents. L’adhésion préalable de l’ensemble des acteurs est indispensable au développement efficient de ces nouvelles thérapies sur le long terme « , conclut Frédéric Collet.

A noter, dans son numéro à paraître le 5 juillet, Le Moniteur des pharmacies consacre son dossier central au débat suivant :  » Pour ou contre la substitution par les biosimilaires ? « .