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Y a comme une urgence
Près d’un quart des admissions en réanimation sont dues à des événements liés à la prise en charge médicamenteuse. Ce n’est pas un énième chiffre qui sort comme par magie du chapeau. Ce sont au contraire des gens très sérieux qui le disent : les médecins de la Société de réanimation de langue française.
Ainsi, une équipe de l’hôpital Saint-Antoine à Paris a conduit une étude observationnelle pendant un an sur les patients admis en réa. En s’intéressant plus particulièrement à leurs traitements, ils se sont aperçus que sur ces 743 patients, 173, soit 23,3 %, étaient admis en raison d’un événement lié à la prise en charge médicamenteuse.
Au hit-parade des traitements chagrins : les médicaments du système cardiovasculaire, les anticoagulants et antiagrégants plaquettaires, les anticancéreux et immunosuppresseurs et les médicaments du système nerveux central. Excusez du peu.
Les chercheurs ont aussi constaté que, non seulement près de 6 accidents sur 10 étaient évitables, mais qu’en plus l’inobservance constituait la cause la plus fréquente d’événement évitable (elle pèse pour 30 % d’entre eux).
Des résultats riches d’enseignement pour les pharmaciens. Ils sont même à considérer comme une incitation à rappeler, lors de toute délivrance, pourquoi et comment il faut prendre ses médicaments. Systématiquement. Et de toute urgence.
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