La fusion des URPS actée

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Publié le 30 mai 2015
Par Loan Tranthimy
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Conséquence inévitable de la réforme territoriale examinée en deuxième lecture au Sénat depuis le 26 mai, les unions régionales des professionnels de santé (URPS), qui sont aujourd’hui au nombre de 22, vont passer à 13 en métropole. Le gouvernement a publié le 20 mai trois textes réglementaires modifiant les dispositions relatives à leur renouvellement. Un arrêté fixe la date des élections au 7 décembre pour les pharmaciens. Un autre énumère les ARS chargées d’organiser les scrutins. Enfin, un décret vise à prendre en compte la mise en place des nouvelles régions au 1er janvier 2016, et modifie certaines règles encadrant les élections. Ce texte fixe par exemple le siège de l’URPS dans la ville d’implantation de l’ARS et modifie la clé de répartition de la contribution versée par les professionnels pour le financement. A titre transitoire, il confie l’organisation des élections 2015 aux directeurs généraux d’ARS et proroge les mandats des élus jusqu’au 31 décembre 2015.

Les pharmaciens adjoints toujours pas représentés

Selon Philippe Gaertner, président de la FSPF, cette fusion réduit le nombre de représentants. « On s’y adaptera mais l’éloignement par rapport au siège de l’URPS peut être un vrai problème pour les élus, de même que la représentation de certains territoires. »

Renaud Nadjahi, président de l’URPS-pharmaciens d’Ile-de-France, indique que « les nouvelles règles n’impactent pas le montant de cotisation obligatoire prélevée par l’URSSAF pour les professionnels de santé ». Soit environ 180 euros par an et par pharmacien. Cet élu rappelle aussi l’autre enjeu des élections : connaître la représentativité des syndicats pour participer aux élections professionnelles. « Personnellement, je regrette la non-représentation des pharmaciens adjoints ainsi que l’utilisation politique de ces instances. »

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