Optipharm : les petites phrases du congrès

© Le congrès des pharmaciens Optipharm s’est déroulé à Limoges les 26 et 27 septembre - Crédit photo : Laurent Lefort

Optipharm : les petites phrases du congrès

Publié le 28 septembre 2015
Par Laurent Lefort
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Optipharm a rassemblé plus de 250 pharmaciens à Limoges les 26 et 27 septembre derniers. Après le traditionnel discours d’ouverture des dirigeants du groupement, deux tables rondes ont nourri les débats : la place du pharmacien dans le réseau interprofessionnel et un incontournable point sur l’économie de la pharmacie. Les petites phrases ont fusé tout au long du congrès. Florilège.

Discours d’ouverture

« Aujourd’hui, les génériques représentent 20 % de notre chiffre d’affaires pour 30 % du volume. Demain, les génériques représenteront 60 % du volume pour seulement 25 à 30 % du chiffre d’affaires. » 

Michel Quatresous, président d’Optipharm

« Nous sommes convaincus que la vente des médicaments sans ordonnance sur Internet est une mauvaise idée. Mais si rien n’est fait, c’est une entreprise du type d’Amazon qui récupérera le marché. »

Alain Grollaud, directeur général d’Optipharm

Table ronde sur la place du pharmacien dans le réseau interprofessionnel

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« Le gouvernement se félicite que le déficit de la Sécu soit cette année inférieur à 10 milliards d’euros… C’est en effet une très grande réussite. »

Michel Chassang, médecin, président de l’UNAPL (Union nationale des professions libérales)

«  Sur le sujet de la vaccination en officine, la vérité c’est que les pharmaciens n’ont pas envie de piquer. »

Philippe Besset, pharmacien, vice-président de la FSPF (Fédération des syndicats pharmaceutiques de France)

« Le médecin n’est patron de rien. Il croit qu’il est le patron de la médecine ambulatoire, mais c’est le patient qui a le choix. »

Stéphane Billon, directeur associé de Kamedis Institut, cabinet conseil en économie de la santé.

« Ce n’est pas sur les boîtes vendues que les pharmaciens devraient être rémunérés, mais sur les boîtes qu’ils ne vendent pas ! »

Antoine Prioux, pharmacien, président de l’antenne limousine de la Fédération française des maisons et pôles de santé et coordonnateur intérimaire du pôle « Millesoins »

Table ronde sur l’économie de la pharmacie

« Rogner sur les produits matures pour financer l’innovation est un discours très noble mais c’est juste la mort de la pharmacie de proximité. »

Philippe Besset, pharmacien, vice-président de la FSPF

« Quand on est médecin, il y a un effet volume. Quand vous travaillez plus, vous gagnez plus. Ce n’est techniquement pas nécessairement le cas des pharmaciens. » 

Emmanuel Grégoire, économiste de la santé, adjoint à la Maire de Paris en charge des ressources humaines, des services publics et de la modernisation de l’administration.

«  L’enjeu stratégique n’est pas la relation médecin/pharmacien. Le véritable enjeu est de savoir ce que les pharmaciens vont faire avec et face à Google, Samsung et Apple. » 

Thomas Legrain, lobbyiste, associé gérant de TL Conseil.

« Notre faiblesse, c’est l’Ordre et je n’ai pas peur de le dire. L’Ordre ne remplit pas sa mission en termes de communication. »

Alain Grollaud, directeur général d’Optipharm