Prescription en DCI : les médecins toujours pas motivés

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Prescription en DCI : les médecins toujours pas motivés

Publié le 7 janvier 2016 | modifié le 25 mars 2025
Par Loan Tranthimy
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Depuis le 1er janvier 2015, les prescriptions doivent mentionner les principes actifs des médicaments. Un an après, une étude réalisée par UFC Que choisir révèle que les médecins libéraux respectent peu cette obligation.

En épluchant 815 ordonnances comportant 2 729 médicaments prescrits, l’association de consommateurs signale que « seulement 18 % des ordonnances sont exclusivement rédigées en DCI (ou DCI couplée au nom de marque). Dans 57 % des cas, les ordonnances étaient vierges de toute DCI. Plus surprenant, les 25 % restant mélangent allègrement lignes en DCI et lignes en nom de marque. ».

Selon l’étude, les médecins spécialistes sont les plus mauvais élèves avec « 85% des médicaments prescrits seulement avec le nom de marque » contre 70 % pour les généralistes.  Rappelant que la prescription en DCI est « une nécessité de santé publique », l'UFC-Que Choisir demande au ministère de la Santé et à l'assurance maladie des « contrôles pour identifier les médecins récalcitrants ».

Il faut rappeler que l’obligation légale de prescription en DCI n’est pas assortie de sanction. Par ailleurs, les médecins libéraux disposent selon le site medicaments.gouv.fr d’une phase de transition « pour s’équiper des outils informatiques adéquats et pour expliquer aux patients les changements intervenus dans leurs ordonnances et les aider à s’approprier progressivement la DCI ».

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