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© Les petites villes prônent la coercition pour l’installation des médecins - © Edouard Hannoteaux
Installation des médecins : les petites villes en faveur de la coercition
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A quelques heures de la tenue de la Grande conférence de la santé, jeudi 11 février à Paris, l’Association des petites villes de France (APVF) a demandé mardi 9 février que les conditions d’installation des futurs médecins libéraux, généralistes comme spécialistes, soient régulées à l’instar de celles des infirmiers ou des pharmaciens, après avoir constaté l’échec des différentes mesures d’incitation déjà développées pour mettre fin aux déserts médicaux.
L’APVF, qui défend les intérêts des villes de 2 500 à 25 000 habitants, cite en exemple les officines dont l’autorisation d’installation dans une commune dépend du nombre d’habitants et des autres pharmacies déjà installées dans le secteur.
Elle demande que l’on s’inspire aussi des infirmières libérales installées en zone surdotée, qui ne peuvent prétendre à un conventionnement de l’Assurance maladie, synonyme de meilleur remboursement pour les patients, qu’en cas de cessation d’activité d’un confrère.
« Les études des médecins sont payées par les impôts des Français et ils sont rémunérés par l’Assurance maladie », n’hésite pas à déclarer Xavier Nicolas (Les Républicains), maire de Senonches dans l’Eure-et-Loir.
L’association propose aussi la mise en place d’un conventionnement, piloté par l’ARS et les conseils territoriaux de santé, qui permettrait aux médecins qui souhaitent prendre leur retraite de pouvoir continuer à exercer à tiers temps.
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