Qui doit s’aligner ?
Les bonnes pratiques envisagées dans les deux projets d’arrêtés relatifs à la vente en ligne de médicaments créent un régime discriminatoire par rapport aux conditions exigées pour la vente au comptoir. » Autrement dit, pour l’Autorité de la concurrence, qui s’est exprimée mardi 26 avril sur le sujet, il faudrait niveler par le bas le niveau d’exigence requis sur la Toile par le ministère de la Santé. C’est une façon comme une autre d’apporter une réponse à une question essentielle puisque d’ordre qualitatif. Mais ce n’est en aucun cas « la » solution irréfutable. On peut aussi, sur le sujet, raisonner à l’inverse de l’Autorité, et se battre pour augmenter le niveau d’exigence requis… pendant la relation de conseil « humanisée ». Comme par exemple formaliser par écrit l’intervention pharmaceutique oralisée. Seulement voilà, c’est bien beau d’inciter toujours et encore au dépassement professionnel, à l’amélioration du service pharmaceutique rendu, il arrive un moment où il faut récompenser – ou, en langage financier plus compréhensible par Bercy, monétiser – les efforts à leur juste valeur. On line ou off line, on en reviendra décidément toujours à vouloir remplir son panier.
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