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© Les médecins et les vaccins - Rino
Vaccination : la CSMF dézingue les pouvoirs publics
Alors qu’une étude dévoilée jeudi 29 septembre par la Société française de médecine générale montre que 3 médecins sur 4 insistent lorsqu’ils sont face à un patient réticent à la vaccination et s’assurent que leur prescription a été bien suivie, la CSMF (Confédération des syndicats médicaux français) enfonce le clou en n’hésitant pas à affirmer que le mouvement anti-vaccination n’est pas seulement alimenté par des contre-vérités et des pseudo-études sur les vaccins sur internet, mais qu’il est « surtout nourri par les attitudes irresponsables des pouvoirs publics au fil des années ». Le syndicat rappelle par exemple « les messages contradictoires sur les vaccins contre l’hépatite virale B et l’organisation catastrophique de la vaccination antigrippe H1N1 en 2009-2010 ».
La CSMF demande aux pouvoirs publics « de prendre leurs responsabilités, sans changer d’avis tous les six mois, et d’avoir une position claire et ferme sur la vaccination ». « C’est de cette manière que pourra être rétablie la confiance des Français dans les vaccins, solution la plus efficace pour éviter des épidémies et éradiquer des maladies graves », affirme le syndicat.
La CSMF fait par ailleurs remarquer que le médecin fait face à une double contrainte lors du suivi des vaccinations d’un patient : un manque d’information sur l’historique vaccinal du patient et la nécessité de composer avec les modifications annuelles apportées au calendrier vaccinal.
La dernière phrase du communiqué est quant à elle riche de sens et témoigne de l’attitude très « protectionniste » du corps médical : « Le médecin doit être au cœur de la politique vaccinale. C’est auprès de lui que les patients trouveront les réponses à leurs interrogations, et non sur internet ».
Chez les médecins, oui, pas sur internet, c’est d’accord, mais dans les pharmacies aussi. On passera sans rancune sur cet oubli, d’autant, les faits parlant d’eux-mêmes. Le jeudi 29 septembre, l’Ordre des pharmaciens annonçait une évolution substantielle du dossier pharmaceutique à partir de janvier prochain. Les pharmaciens verront apparaître des fenêtres sur leur logiciel de gestion officinale indiquant pour un patient donné un retard dans l’achat d’un vaccin.
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