Dragée haute

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Publié le 4 février 2017
Par Laurent Lefort
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Il y a des vérités qui sont bonnes à dire et répéter inlassablement : l’accompagnement thérapeutique du patient par le pharmacien d’officine finit toujours par porter ses fruits. Dernier exemple en date pour le diabète, avec l’étude iPhoDia* qui démontre une meilleure adhésion globale du patient. Les résultats mettent en évidence l’effet positif des entretiens « thématiques » sur le contrôle du diabète (ce qui se traduit par un taux d’hémoglobine glyquée amélioré) et plus généralement sur les connaissances du patient et la gestion quotidienne de sa maladie.

A l’heure où l’on ne parle que d’emplois fictifs, le débat sur une meilleure utilisation des compétences de ceux qui ne font pas semblant de travailler mériterait tout autant d’être ouvert. Surtout lorsque l’on sait qu’en France, un patient sur deux « oublie » de prendre son traitement, et que, sur les 9 milliards d’euros que coûte chaque année la mauvaise observance, 3,4 concernent le diabète de type 2. Économiser de l’argent ou continuer à perdre du temps, telle est l’une des équations qu’aura à résoudre le futur gouvernement.

* Menée par la société Observia et le laboratoire MSD pendant 12 mois dans 182 officines et auprès de 377 patients

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