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© Les syndicats d’infirmiers réclament une reconnaissance de la PDA par les infirmiers - DR
Piluliers : les syndicats infirmiers réclament une rémunération
Les infirmiers diplômés d’Etat exerçant en libéral (IDEL) veulent affirmer leur légitimité dans la préparation des piluliers à destination des patients au domicile.
Ainsi, leurs trois syndicats représentatifs, CI, le FNI et le Sniil, réclament-ils dans un communiqué commun, parmi d’autres revendications, une « révision de la nomenclature permettant aux IDEL d’intervenir dans la préparation des doses à administrer (PDA), l’amélioration de l’observance thérapeutique, la réduction de la iatrogénie ».
Cette évolution serait portée par l’avenant n° 5 à la convention national des infirmiers libéraux, conclue le 21 novembre par l’Assurance maladie et les trois syndicats. Cet avenant prévoit dans son article 1 qu’un accord sera conclu avant le 31 mars notamment sur ce point de la PDA.
La PDA pour les patients au domicile constitue parfois sur le terrain un casus belli entre pharmaciens et infirmiers.
Le code de la santé publique, dans son article R.4235-48, évoque une « préparation éventuelle des doses à administrer » relevant des pharmaciens d’officine.
A contrario, il n’autorise pas explicitement les infirmiers à réaliser la PDA. L’article R.4311-5 du CSP indique qu’ils ont parmi leurs prérogatives « l’aide à la prise des médicaments présentés sous forme non injectable, la vérification de leur prise et la surveillance de leurs effets ». Cependant, il est d’usage qu’un pilulier soit préparé par un IDEL à la demande du patient. Ce service est assuré dans le cadre d’une séance forfaitaire hebdomadaire de soins au domicile et n’est donc pas rémunéré spécifiquement. Mais par ailleurs, la nomenclature des actes infirmiers comprend une cotation pour administration au domicile de médicaments aux patients présentant des troubles psychiatriques. Cette prestation pluriquotidienne ne requiert pas de PDA. En pratique, certaines caisses d’assurance maladie étendent leur prise en charge aux patients atteints de troubles cognitifs, des patients qui peuvent nécessiter une PDA. L’avenant conventionnel pourrait donc apporter une clarification à cette situation.
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