La vaginose d’Ella Deperte, 35 ans

Conseils complémentaires

Informer sur les effets indésirables des nitro-imidazolés, notamment pris par voie orale, qui s’estompent relativement vite. Le secnidazole peut induire, outre un goût désagréable rapporté à l’administration, des nausées ou des vomissements, des gastralgies ou une impression de goût métallique en bouche. Ceci explique qu’un traitement monodose soit privilégié à l’administration quotidienne de métronidazole durant 7 jours. Les troubles neuropsychiques (céphalées, vertiges, neuropathies périphériques, etc.) sont rares sous secnidazole.

Déconseiller l’alcool en raison d’un effet antabuse. La prise de boissons alcoolisées ou de médicaments renfermant de l’alcool en association aux dérivés nitro-imidazolés est déconseillée du fait d’un risque d’effet antabuse : rougeur du visage, chaleur, vomissement, tachycardie. La demi-vie du secnidazole étant d’environ 17,5 heures, ce risque persiste au moins 4 à 5 jours et est aussi possible sous métronidazole par voie vaginale.

Rappeler les bons gestes pour préserver l’équilibre vaginal. Pas de produits agressifs de type antiseptiques locaux qui fragilisent la flore vaginale. Une toilette vulvaire 1 à 2 fois par jour avec un gel nettoyant sans savon et sans parfum suffit et permet de respecter le microbiote vaginal. Recommander également de changer régulièrement serviettes et tampons durant les règles.

ACCOMPAGNER LA DISPENSATION

Secnol : il s’agit d’un traitement monodose, à prendre au début d’un repas. Les granulés doivent être avalés sans les croquer avec un peu d’eau ou mélangés à un aliment semi-solide : yaourt, compote, confiture, purée.

Flagyl : un ovule à insérer dans le vagin, de préférence le soir au coucher.

Trophigil : l’administration intravaginal de Trophigil, qui apporte des lactobacilles de substitution et des œstrogènes, se fait logiquement en relais du traitement par Flagyl. Une utilisation concomitante avec l’ovule anti-infectieux pourrait d’ailleurs compromettre son action.