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Démarche qualité dans la convention pharmaceutique : pas obligatoire mais presque…
La démarche qualité à l’officine (DQO) est inscrite dans la nouvelle convention pharmaceutique qui s’applique depuis le 7 mai dernier. Cet engagement repose sur le volontariat. Mais il devient obligatoire pour qu’une pharmacie soit éligible au versement de la rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp) permettant de développer le « bon usage des produits de santé ». La démarche qualité est l’un des cinq indicateurs de cette Rosp. Les quatre autres sont relatifs à la délivrance de médicaments génériques.
L’implication dans la DQO est gratuite. Elle s’effectue en trois temps : autoévaluation, inscription à une newsletter pour suivre les évolutions et réalisation d’un programme d’amélioration de la qualité par la mise en œuvre de procédures en lien avec les résultats de l’autoévaluation.
« Pour ces trois actions, le pharmacien est rémunéré 100 euros par an », a rappelé Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), lors d’un webinar organisé jeudi 19 mai.
La première étape, celle de l’autoévaluation, peut être réalisée en une demi heure environ. Une attestation est générée de manière automatique et doit être fournie à l’Assurance maladie sur son portail internet accessible aux professionnels de santé Amelipro. « Il faut garder précieusement cette attestation dans l’attente de l’ouverture d’une période pour faire cette déclaration à l’Assurance maladie. Ce sera certainement en mars 2023 pour la mise en œuvre effectuée en 2022 », complète Philippe Besset.
Cette étape d’autoévaluation est cruciale. « Si elle n’est pas réalisée, le pharmacien ne peut pas bénéficier des autres critères de la Rosp sur le bon usage des produits de santé, c’est-à-dire sur le générique, dont le montant de rémunération s’élève de plusieurs centaines à plusieurs milliers d’euros selon les officines », précise le président de la FSPF.
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