Prescription : une poussée pour les sages-femmes

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Publié le 10 septembre 2022
Par Audrey Chaussalet, Anne-Hélène Collin et Yolande Gauthier
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Les sages-femmes voient leurs compé­tences vaccinales élargies. Elles peuvent aujourd’hui prescrire chez les femmes (à l’exception des vaccins vivants atténués chez les patientes immunodéprimées) et administrer les vaccins contre la rubéole, la rougeole, les oreillons, le tétanos, la diphtérie, la poliomyélite, la coqueluche, le virus de l’hépatite A et B, les papillomavirus humains, les méningocoques A, B, C, Y, W, la varicelle, les infections invasives à pneumocoque, la fièvre jaune, le zona et la rage, selon les recommandations du calendrier vaccinal. Il leur est permis de prescrire et d’administrer la vaccination contre la grippe saisonnière chez les femmes, y compris chez celles non ciblées par les recommandations vaccinales en vigueur. Les sages-femmes sont également autorisées à prescrire et à administrer chez les mineurs (sauf prescrire les vaccins vivants chez les mineurs immunodéprimés), en plus des vaccins précédents, les vaccins contre le bacille de Calmette et Guérin (BCG) et l’hépatite B en association avec des immunoglobulines spécifiques anti-HBs chez le nouveau-né de mère porteuse de l’antigène HBs, selon les recommandations vaccinales en vigueur. Elles peuvent prescrire et administrer tous ces vaccins chez les personnes qui vivent régulièrement dans l’entourage de l’enfant ou de la femme enceinte.

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