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Publié le 10 janvier 2009
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PHILIPPE AUFRèRE, Condom (Gers)

Je ne crois pas que nous obtiendrons une augmentation de la marge, alors que le but poursuivi par l’Etat est de faire « sauter » des pharmacies. Notre situation, comparée à d’autres, ne fera pas pleurer sur notre sort. Même lorsque nos responsables syndicaux se présentent en front uni devant le gouvernement, ils n’arrivent à rien dans les négociations sur la revalorisation de la rémunération. Ce n’est donc pas en restant chacun dans son coin qu’ils parviendront à quelque chose.

MARTINE LE PROVOST, Brest (Finistère)

Il ne faut rien attendre des pouvoirs publics. Face aux difficultés que nous traversons, il convient de faire le dos rond, de garder la tête froide et, surtout, de ne pas se laisser démoraliser par l’évolution des chiffres sur l’économie de l’officine. Au contraire, continuons à exercer notre métier en étant plus que jamais à l’écoute de nos clients, lesquels vivent certainement des situations plus difficiles que la nôtre. Au quotidien, je m’emploie à redonner énergie, vitalité et espoir à ceux qui en ont le plus besoin.

LUC SEIGNEUR, Troyes (Aube)

Il n’y a plus d’argent dans les caisses de l’Etat, qui, de surcroît, cherche à en récupérer sur le médicament. Il ne faut plus compter sur de nouvelles ressources qui seraient financées par des deniers publics. Celles dont nous disposons aujourd’hui sont insuffisantes pour pouvoir maintenir un exercice pharmaceutique de qualité. Demain, notre rémunération devra être mixte : une partie proviendra de la vente du médicament, l’autre de services rendus autour du produit dispensé. La prévention, l’observance et le suivi thérapeutique sont des services que sont prêts à rémunérer d’autres organismes que la sécurité sociale, notre premier client. Les complémentaires santé, les collectivités, les services départementaux y voient clairement leur intérêt économique.

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