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Un nouveau système de cosmétovigilance
Les pharmaciens vont être largement impliqués dans un système de cosmétovigilance qui devrait se mettre en place d’ici la fin de l’année. Si une réglementation des cosmétiques existe depuis 1975, l’Agence évalue les substances utilisées depuis seulement trois ans. Elle a encore un rôle modeste vis-à-vis des 1 500 entreprises qui commercialisent des cosmétiques. Les inspections et contrôles se bornent pour l’instant à vérifier les cas litigieux ou suspects ainsi que le respect des bonnes pratiques de laboratoires. Une enquête lancée en 2003 par l’Afssaps auprès de dermatologues et d’allergologues a recueilli, pour 70 produits, 45 effets indésirables. Neuf d’entre eux ont été considérés comme graves, avec 5 hospitalisations. Une autre enquête portait sur une fiche de notification adressée à 50 pharmaciens de la région Lorraine. 80 % l’ont adoptée, avec quelques simplifications. Un pharmacien a pu observer deux à trois effets indésirables sur une année. Tous les officinaux seront donc prochainement destinataires de fiches de notification.
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