TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF : L’Afssaps recommande la prudence

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Publié le 8 février 2003
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Depuis la publication en juillet dernier de l’étude américaine WHI, un vent de méfiance souffle sur le traitement hormonal substitutif (THS) de la ménopause. Rappelons que l’étude a dû être interrompue au bout de cinq ans en raison d’une augmentation du risque cardiovasculaire et de cancer du sein. C’est dans ce contexte très polémique que l’Afssaps a émis ses propres recommandations.

Les bienfaits du THS n’étant pas remis en cause sur les troubles climatériques, le THS peut être instauré à la dose minimale efficace et tant que durent les symptômes. A court terme (moins de cinq ans), le rapport bénéfices/risques est jugé favorable mais doit être réévalué au moins une fois par an. Le THS garde son intérêt dans la prévention de l’ostéoporose chez toutes les femmes à risque, avec ou sans troubles fonctionnels. En résumé, l’intérêt du traitement doit être évalué au cas par cas et prescrit « sur mesure ».

L’AMM des spécialités est en cours de réactualisation en ce qui concerne trois paramètres : l’absence de bénéfice cardiovasculaire, l’augmentation du risque de cancer ovarien au-delà de dix ans et la courte durée de traitement. Dès à présent, l’Afssaps diffuse sur son site* une information « Vous et votre THS » à l’attention des patientes.

* hmed.sante.gouv.fr.

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