Ménopause : Le THS n’est pas une obligation

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Publié le 9 novembre 2002
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L‘étude américaine WHI, arrêtée prématurément, a semé cet été le trouble sur les conséquences cancéreuses et cardiovasculaires des traitements hormonaux substitutifs (THS) (voir Le Moniteur n° 2454 du 31 août 2002). Aujourd’hui critiqués, les résultats ont néanmoins « mis en garde » les gynécologues contre toute prescription systématique.

« La décision doit être prise au cas par cas et réévaluée régulièrement en fonction du rapport bénéfice/risque pour la patiente », rappelle le Dr Rozenbaum, président de l’AFEM (Association française pour l’étude de la ménopause).

L’autre précaution à respecter est de proposer le THS pour « les troubles climatériques et en prévention de l’ostéoporose postménopausique mais en aucun cas pour prévenir les accidents cardiovasculaires. »

Côté information, les représentants de l’AFEM sont d’accord pour demander en urgence de conduire de nouvelles études françaises et européennes de manière à se prononcer de façon plus définitive. Car, insiste le Dr Rozenbaum, « l’amélioration de la relation gynécologue-patiente est l’une de nos préoccupations majeures ».

Durant cette période parfois difficile à accepter, les femmes ont besoin d’être rassurées notamment sur le risque de cancer du sein, la prise de poids, les saignements inhabituels, les douleurs mammaires et la libido.

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Ces notions seront développées au cours des 23es Journées de l’AFEM qui se dérouleront à Paris les 28, 29 et 30 novembre prochain. Une table ronde avec les patientes est organisée le 30 à 16 heures autour des résultats d’une enquête sur les relations patientes-médecins.