Médicaments vétérinaires : Deux cents cas d’effets indésirables tous les mois

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Publié le 5 juillet 2003
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Instauré depuis le décret du 2 juillet 1999, le nouveau système de pharmacovigilance dédié au médicament vétérinaire est désormais entièrement rodé, relève La Semaine vétérinaire, en dressant le bilan sur deux années d’activités. Et de rappeler que les pharmaciens, tout comme les vétérinaires, ont l’obligation de déclarer les effets indésirables graves ou inattendus survenus chez l’animal ou chez les personnes en contact. En France, deux centres de pharmacovigilance créés au sein des écoles vétérinaires (à Lyon et à Nantes) recueillent les notifications 24 heures sur 24. De janvier 2001 à août 2002, 3 995 déclarations spontanées ont été recensées, soit près de 200 cas d’effets indésirables par mois. 75 % concernent le chat et le chien. Parmi les médicaments incriminés, les antiparasitaires se retrouvent en tête (46 % des cas) devant les vaccins (12 % des cas), les antibiotiques, les anesthésiques et les AINS. A signaler : la fréquence des effets indésirables est identique, que le produit soit utilisé dans les conditions prévues par l’AMM ou hors du cadre réglementaire.

Actuellement, quatre dossiers font l’objet d’une étude par le Centre national de pharmacovigilance vétérinaire : l’emploi des progestatifs oraux à base d’acétate de mégestrol chez les carnivores domestiques, les effets indésirables de la perméthrine en spot-on (chat et chien), le mésusage des euthanasiques et le fibrosarcome chez le chat lié à la vaccination.

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