Les Français veulent une nouvelle étude sur le THS

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Publié le 7 février 2004
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Dans une lettre ouverte au ministre de la Santé, l’Association française pour l’étude de la ménopause (AFEM) réclame la mise en place d’une étude française ou européenne sur le THS. L’AFEM réagit aux recommandations de l’Afssaps sur le THS publiées début décembre 2003, qui prévoient qu’il ne doit pas être prescrit en première intention dans la prévention du « risque fracturaire élevé » chez les femmes ménopausées, compte tenu d’un rapport bénéfice/risque « défavorable ». L’Afssaps mettait alors en parallèle deux études, l’une américaine, WHI, et l’autre britannique, MWS. L’AFEM émet « les plus grandes réserves » sur la recommandation de l’Afssaps, conteste l’étude MWS et ne comprend pas que « les autorités sanitaires européenne et française aient placé sur le même pied d’égalité deux études totalement différentes ».

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