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HYPERCHOLESTÉROLÉMIE : Un risque mal perçu
Trois Français sur quatre pensent avoir un taux de cholestérol normal alors qu’une personne sur deux ne connaît même pas son taux, selon une enquête réalisée par l’Institut Louis Harris. Le niveau de connaissance global n’est pas si mauvais, mais, pour les personnes interrogées, ce sont les autres qui s’exposent à ce danger. La perception du risque individuel est floue. Le cholestérol, comparé à d’autres facteurs de risque comme l’hypertension artérielle ou le diabète, reste sous-estimé.
Trop de patients hypercholestérolémiques sont encore méconnus, et parmi ceux qui sont connus, trop sont insuffisamment ou non traités. Selon l’enquête Euroaspire, 60 % des patients ont encore une hypercholestérolémie modérée à sévère six mois après la survenue d’un accident coronarien. Ces résultats corroborent ceux d’autres enquêtes, qui précisent que environ un patient sur deux est non observant.
Ces problèmes d’observance sont en partie expliqués par le manque d’information et de formation des professionnels de santé. « Mais il semble que l’on ait oublié un deuxième acteur essentiel : le patient, et il est aujourd’hui important de réfléchir à ses attentes », a indiqué le Pr Krempf, nutritionniste (Nantes), lors du dernier Club Santé. Il convient donc de définir des typologies de patients et de dégager des arguments adaptés pour améliorer l’observance.
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