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Fluoroquinolones : des antibiotiques à ne pas diaboliser
Après plusieurs séries de mesures visant à réduire l’utilisation des fluoroquinolones, les infectiologues alertent sur les dangers d’une bascule systématique vers d’autres molécules.
Dans un communiqué du 23 juin, la Société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf) pondère la communication faite par l’Agence nationale de sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé (ANSM) autour des fluoroquinolones. Si les infectiologues approuvent les messages en faveur d’une prescription raisonnée de cette famille d’antibiotiques, ils précisent cependant que les effets indésirables graves restent rares. Le risque de survenue d’une complication cardiovasculaire est inférieur à 30/100 000 prescriptions, rappelle la SPILF.
Par ailleurs, les spécialistes pointent le fait que les antibiotiques prescrits en alternative aux fluoroquinolones présentent, eux aussi, des effets indésirables qui ne doivent pas être négligés. Les fluoroquinolones restent encore le meilleur choix thérapeutique dans certains situations telles que les infections ostéo-articulaires, certaines infections urinaires masculines et les pyélonéphrites.
« Il ne faut pas inciter les prescripteurs à utiliser d’autres molécules dans les indications privilégiées des fluoroquinolones ni les patients à refuser un traitement, sous peine d’une perte de chance de guérison », conclut la société savante.
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