Les diabétiques français se singularisent

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Publié le 2 mars 2002
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– Les diabétiques français se montrent plus individualistes que leurs homologues européens : seulement un tiers des diabétiques de type I et 11 % des diabétiques de type II sont membres d’une association. Au niveau européen, ils sont respectivement 40 % et 21 % à y adhérer. Cette comparaison est une des conclusions tirées de l’étude DAWN*, vaste analyse psychosociale internationale menée à l’initiative de Novo Nordisk.

Nos compatriotes sont globalement plus anxieux. Ils craignent le risque d’hypoglycémie, ressentent un stress à cause de leur maladie et près de six diabétiques de type I sur dix ont peur qu’elle s’aggrave. Quant aux diabétiques de type II, ils ont plus conscience de l’importance de leur problème de poids, mais 73 % redoutent le passage à l’insuline contre 63 % des Européens. En France, l’accès aux soins est plus facile. Plus de neuf patients sur dix sont satisfaits des relations qu’ils ont avec les professionnels de santé. En revanche, ces derniers attendent une meilleure coordination au sein de l’équipe soignante et surtout plus de consultations avec des diététiciens, podologues, psychologues et infirmiers spécialisés. Enfin, la formation et l’éducation restent les préoccupations des patients et des professionnels de santé. –

* « Diabetes Attitudes, Wishes and Needs ».

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