Les chaînes ne font pas peur à Plus Pharmacie

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Publié le 19 avril 2003
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Le phénomène des chaînes de pharmacie touche déjà de nombreux confrères européens. La Belgique, l’Irlande, l’Angleterre, l’Italie, les Pays-Bas, la Norvège, la Suisse autorisent déjà la constitution de chaînes de pharmacies sur leur territoire, tandis que l’Allemagne est dans les starting-blocks. Une fois lancé, le processus peut aller très vite. L’exemple de la Belgique est criant puisqu’en moins de deux ans, Gehe s’est porté acquéreur de 4 000 pharmacies.

A quand la France ? Selon Joseph-Philippe Benwaïche (photo), à la tête du groupement Plus Pharmacie et organisateur de la conférence « Les chaînes, une chance pour l’officine », « il n’y a aucune raison pour que la France soit l’exception européenne ». Selon lui, « 2005/2006 verra l’avènement des chaînes en France ». Autant dire demain. Mais le président de Plus Pharmacie n’est pas inquiet pour autant : « C’est la mutualisation du risque et de la chance », avec, selon lui, de multiples avantages à la clé. En termes de santé publique, les chaînes permettent une intégration des flux d’informations. Au niveau du point de vente, elles facilitent un assortiment ciblé selon la zone de chalandise et donc un positionnement plus clair que celui de la pharmacie indépendante.

Enfin, la gestion des stocks et du personnel étant prise en charge par la chaîne, le pharmacien est censé pouvoir se consacrer au coeur même de son activité : son rôle d’acteur de santé publique.

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