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LA VENTE SUR INTERNET : Un « non » unanime…
CSMF : « Le médicament, c’est quelque chose de sérieux. Avec Internet, on entre dans d’autres considérations. Il y a un moment où une réforme doit répondre à d’autres objectifs que celui de faire des économies ! »
PS : « Rien ne vaut le contact direct et personnalisé entre le professionnel de santé et le malade pour l’accès aux soins. »
FSPF :
« Avec la vente sur Internet, comment sont gérés les problèmes de facturation Vitale, de dossier médical et de contre-indications ? Des études ont été faites. On sait que pour que cela soit valable il faut donner à chaque patient trois mois d’ALD. Je crains que les cartons de Cyclamed soit encore un peu petits !
Le face-à-face entre un professionnel et un patient est une valeur ajoutée considérable et irremplaçable. »
CGT : « Les médicaments ne sont pas des biens de consommation courante. Ils comportent des effets secondaires qui peuvent être nuisibles à la santé des usagers et leur prescription doit être rigoureusement encadrée. L’automédication est responsable en France de 5 % des hospitalisations et d’un nombre non négligeable de décès. Une telle libéralisation est contraire aux principes fondamentaux de santé publique. »
UDF : « La vente par correspondance coupe tout lien avec un professionnel, dont le rôle est majeur au niveau du conseil et au niveau de la vérification des ordonnances et d’éventuelles interactions médicamenteuses néfastes. »
MG-France : « Quand on sait l’importance du problème de l’observance en France, peut-on imaginer que la déshumanisation de la délivrance du médicament puisse être source d’économies et d’augmentation de la qualité des soins ? »
FO : « On ne peut envisager de vendre les médicaments par correspondance ou encore dans des supermarchés. Le médicament est dangereux pour celui qui l’utilise sans avis médical ou pharmaceutique. »
USPO : « Le contrôle du pharmacien et son rôle de proximité sont aujourd’hui des atouts garantissant une dispensation de qualité qui ne doit pas être remise en cause. Les économies théoriques réalisables ne seraient pas à la hauteur du risque de déstabilisation du réseau officinal dans son ensemble. »
Pour mémoire, la vente de médicaments par correspondance est désormais admise par les caisses en Allemagne (source d’économies). Par ailleurs, un arrêt de décembre de la Cour de justice européenne considère que, si un Etat a toute légitimité pour interdire la VPC de médicaments sur prescription, il n’en est pas de même pour la VPC de produits d’automédication.
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