Antiparasitaires : Le Sénat soutient les GMS

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Publié le 22 mai 2004
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Le projet de loi relatif au développement des territoires ruraux fait encore parler de lui. En première lecture à l’Assemblée nationale, en février, deux amendements, finalement repoussés, visaient à modifier la loi de répartition (lire « Le Moniteur » 2522). Rebelote au Sénat. Deux amendements proposaient d’abaisser le quorum à 2 000 habitants dans les zones rurales ou de montagne.

En séance, Xavier Bertrand, secrétaire d’Etat à l’Assurance maladie, a défendu la profession : « Il n’est pas sûr que la survie de certaines pharmacies soit assurée si le seuil est abaissé. Si déjà des pharmaciens ont du mal à trouver des repreneurs, qu’en serait-il demain si les seuils baissaient ? »

Le Sénat a aussi repoussé un article adopté par l’Assemblée conférant un monopole aux vétérinaires et aux pharmaciens dans la vente des antiparasitaires externes. « Ces produits sont à l’origine du plus grand nombre d’accidents constatés par les réseaux de pharmacovigilance. Il ne serait pas logique d’avoir interdit il y a deux mois le Fipronil, et de ne pas le faire ici (…). La différence des prix pratiqués avec les grandes surfaces n’est pas significative », a soutenu Hervé Gaymard, ministre de l’agriculture. « J’ai comparé les prix d’un collier antiparasitaire : 9,10 Euro(s) en pharmacie, 9,90 Euro(s) et 8,60 Euro(s) chez deux vétérinaires, vendus sans conseil par la secrétaire, mais 4,20 Euro(s) en grande surface ! », rétorquait un sénateur. Le texte retournera à l’Assemblée pour une deuxième lecture. Le feuilleton continue.

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