- Accueil ›
- Thérapeutique ›
- Produits ›
- Aromathérapie ›
- Une huile essentielle pour l’herpès labial
Une huile essentielle pour l’herpès labial
Le niaouli
Propriétés
L’HE de niaouli est polyvalente mais est notamment utilisée pour ses propriétés antivirales majeures. Elle est aussi cicatrisante.
Précautions
– L’HE de niaouli contient du viridiflorol, un sesquiterpénol à activité œstrogénomimétique. L’HE de niaouli est donc déconseillée chez les femmes enceintes et allaitantes, ainsi qu’en cas d’antécédents de cancer hormonodépendant. – S’il est préférable de ne pas l’utiliser avant l’âge de 7 ans, l’HE de niaouli ne doit, dans tous les cas, pas être appliquée sur le visage ou dans le nez des jeunes enfants.
– Même si sa teneur en 1,8-cinéole est inférieure à 70 %, l’HE de niaouli est à utiliser avec précaution chez l’asthmatique (assèchement des muqueuses).
– Cette HE peut être neurotoxique à doses élevées. Ne pas utiliser en cas d’antécédents de convulsions.
En pratique
Chez l’adulte et l’enfant de plus de 7 ans.
Voie cutanée : 1 goutte d’HE directement sur la lésion, dès les premiers symptômes 5 fois par jour, pendant 5 jours.
Alternatives
– Si antécédent de cancer hormonodépendant :
Ravintsara(Cinnamomum camphora, feuilles)
Mélisse(Melissa officinalis, parties aériennes)
Lavande aspic(Lavandula latifolia, L. spica, sommités fleuries).
Voie cutanée : 1 goutte à appliquer à l’aide d’un coton-tige sur le bouton de fièvre, 5 fois par jour, pendant 5 jours.
– Si asthme et sensibilité respiratoire
Citron(Citrus limonum, zeste)
Bergamote(Citrus bergamia, zeste)
Mélisse(Melissa officinalis, parties aériennes).
Voie cutanée : 1 goutte à appliquer à l’aide d’un coton-tige sur le bouton de fièvre, 5 fois par jour, pendant 5 jours.
– Chez la femme enceinte
Eviter les HE. Préférer les hydrolats, en application locale.
– Si antécédents de convulsions, épilepsie :
Eviter les HE. En phytothérapie, des extraits aqueux ou hydroalcooliques de mélisse, notamment, ont montré un intérêt dans l’herpès labial.
Sources : P. Goetz et K. Ghedira, « Phytothérapie anti-infectieuse », Springer, 2012 ; J. Bruneton, « Pharmacognosie, phytochimie, plantes médicinales », Lavoisier, 5 e édition, 2016 ; R. Tisserand, R. Young, « Essential Oil Safety », 2 nde édition, Churchill Livingstone Elsevier, 2014 ; N. Purchon, « La bible de l’aromathérapie », Marabout, 2001 ; M. Faucon, Traité d’aromathérapie scientifique et médical, Editions Sang de la Terre et Médial, 2012 ; D. Roux et A.C. Quemoun, « Phytothérapie et homéopathie : conseils et associations possibles », Les Editions Le Moniteur des pharmacies, Collection Pro-Officina, 2016 ; J. Fleurentin, « Du bon usage de l’aromathérapie », éditions Ouest-France, 2016.
- Comptoir officinal : optimiser l’espace sans sacrifier la relation patient
- Reishi, shiitaké, maitaké : la poussée des champignons médicinaux
- Budget de la sécu 2026 : quelles mesures concernent les pharmaciens ?
- Cancers féminins : des voies de traitements prometteuses
- Vitamine A Blache 15 000 UI/g : un remplaçant pour Vitamine A Dulcis
