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« Que Choisir » se bouche le nez
Les sprays assainissants aux huiles essentielles (HE) vendus en pharmacie pollueraient nos intérieurs car ils satureraient l’air de leurs terpènes (linalol et limonène principalement). C’est ce qu’affirme la revue de consommateurs Que Choisir dans son numéro de novembre. Quatre sprays testés (Assaini’spray de Naturactive, Aromaforce de Pranarôm, Spray habitat de Phytosun Arôms et Spray assainissant de Puressentiel), et quatre mauvais résultats. Même les désodorisants de la chimie industrielle s’en sortent mieux aux yeux de Que Choisir.
Ce ne sont pourtant pas les huiles essentielles qu’il faut discréditer, mais leur mode d’utilisation. Car de quoi sont composés les sprays incriminés ? D’un nombre incalculable d’huiles essentielles (entre 12 et 41, alors qu’un mélange de 2 voire 3 HE suffirait selon la plupart des ouvrages d’aromathéraphie) et de beaucoup d’alcool ou autres composés volatils indéfinis.
Pour assainir son intérieur domestique, la meilleure technique reste la diffusion atmosphérique : quelques gouttes d’huile essentielle non irritante pour les muqueuses dans un diffuseur aromatique adapté, 15 minutes au maximum, en l’absence des enfants, des femmes enceintes et des asthmatiques.
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