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Huiles essentielles : les désodorisants dans le nez de 60 Millions de consommateurs
Ils revendiquent, avec leurs ingrédients d’origine naturelle, des propriétés « assainissantes, « rafraichissantes », « air pur ». Pourtant, selon « 60 Millions de consommateurs », qui a effectué une batterie de tests pour son numéro daté du mois de juin, les désodorisants aux huiles essentielles ne font qu’ajouter de la pollution à un air intérieur déjà pollué en émettant substances allergisantes et composés organiques volatiles (COV), potentiellement néfastes pour l’appareil respiratoire ou le tissu cutané.
Et sur les douze sprays ou aérosols et les cinq diffuseurs passifs testés, ceux vendus en officine ne s’en sortent pas très bien. Le désodorisant aux 41 huiles essentielles de Puressentiel obtient la plus mauvaise note du classement des sprays (6/20) en battant tous les records : 23 ingrédients indésirables, 4 produits allergisants, plus de 17 000 µg/m3 de COV émis.
Reproches similaires pour les sprays Pranarôm (assainissant), Ladrôme (relaxation) ou Le Comptoir Aroma (spray ambiant, air pur assainissant) qui obtiennent la note globale de 6,5/20.
Côté diffuseurs de parfum d’ambiance, Florame Bouquet parfumé aux huiles essentielles bio est le cancre avec la note de 5/20 pour ses risques allergiques et ses émissions de COV élevées.
Les sprays assainissant aux huiles essentielles Baccide et Arkopharma obtiennent respectivement les notes de 12/20 et 11/20.
Loin devant, des produits vendus hors circuits pharmaceutiques : le spray Etamine du Lys (17/20) et le diffuseur Aura ultra concentré aux huiles essentielles (16/20), sont le choix de la revue.
Pollution « bio »
L’expérience montre aussi qu’un produit portant un label écologique n’est pas un gage de qualité : le spray Ladrôme et le diffuseur Florame, labellisés Ecocert, restent polluants et allergisants. Et que les huiles essentielles soient bio (Pranarôm, Le Comptoir Aroma) ou non ne change rien à l’affaire.
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