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Huiles essentielles en diffusion
La diffusion atmosphérique est une voie d’administration qui exploite au mieux le caractère volatil des HE. À réaliser cependant en l’absence des personnes les plus sensibles.
POUR QUI ?
En présence d’adultes et d’enfants de plus de 7 ans.
La diffusion est possible en présence d’une femme enceinte, à condition de ne sélectionner que des HE douces et à l’odeur supportable (agrumes, lavande…).
Les HE ne peuvent être diffusées en présence d’enfants de moins de 7 ans et de patients asthmatiques ou présentant une sensibilité respiratoire. Aérer la pièce avant leur entrée.
COMMENT ?
En diffusion active, avec un diffuseur électrique ou un brumisateur qui ne chauffe pas et ne brûle pas les HE, évitant ainsi leur dégradation, la perte de leurs propriétés et l’apparition d’une éventuelle toxicité.
En diffusion passive, sur un support inerte (galets poreux).
Dans les pièces de vie, où l’air se renouvelle. Éviter particulièrement les chambres d’enfants.
À QUELLE POSOLOGIE ?
Verser une dizaine de gouttes d’HE et laisser diffuser dans la pièce pendant 10 à 15 minutes. Commencer par quelques gouttes afin de savoir si l’odeur est tolérée.
À renouveler 2 à 3 fois dans la journée si nécessaire. Attendre au minimum 1 heure entre deux diffusions. Ventiler la pièce.
INTÉRÊTS
Utiliser les propriétés anti-infectieuses et/ou respiratoires des HE :
– pour assainir une pièce, prévenir ou lutter contre le développement microbien, par exemple en cas de pathologies hivernales ;
– pour traiter certaines pathologies ORL ou bronchiques.
Stimuler les récepteurs olfactifs :
– pour créer une atmosphère relaxante ou tonique, selon les HE choisies ;
– pour désodoriser ou parfumer une pièce.
Pour éloigner les insectes (moustiques…).
LIMITES
Respecter la durée de diffusion : 15 minutes maximum. Les HE, très volatiles, saturent rapidement un espace clos et peuvent devenir agressives pour les muqueuses respiratoires. Pas de diffusion en continu.
Irritation des muqueuses respiratoires et oculaires : les HE dermocaustiques doivent être évitées (voir encadré).
Risque de toxicité neurologique : les HE à cétones (camphre, thuyone, menthone…) ou à anéthole ne devraient pas être diffusées. Leur utilisation est contre-indiquée chez les patients épileptiques à risques de convulsions ou présentant des troubles neurologiques.
HE entêtantes (Ylang-ylang…), qui peuvent provoquer une gêne, des migraines ou des nausées, ne doivent pas être utilisées seules.
Contre-indications : aucune HE ne doit être diffusée en présence des jeunes enfants et nourrissons, ni des patients asthmatiques ou à sensibilité respiratoire.
Ne proposer que des HE ou un mélange d’HE dont le parfum plaît.
Sources : P Franchomme, D Pénoël, , édition Roger Jollois, 1990 ; Collectif sous la coordination de D Roux-Sitruk, « Conseil en aromathérapie », 2 e édition, coll. « Pro-Officina », Édition Le Moniteur des pharmacies, 2008 ; F Millet, « Le grand guide des huiles essentielles », Marabout, 2015 ; R Tisserand, R Young, « Essential oil safety », 2 sd édition, Churchill Livingstone Elsevier, 2014.
PRÉCAUTIONS
HE à ne pas diffuser :
Cannelle de Ceylan (Cinnamomum zeylanicum ou Cinnamomum verum), Giroflier (Eugenia caryophyllata), Origan compact (Origanum compactum), Sarriette des montagnes(Satureja montana), Thym à thymol (Thymus vulgaris CT thymol)…
HE à diffuser uniquement en mélange et à faible concentration :
Eucalyptus globuleux(Eucalyptus globulus), Lavandin super(Lavandula hybrida clone super), Lemongrass (Cymbopogon flexuosus), Menthe poivrée (Mentha x piperita), Pin sylvestre (Pinus sylvestris), Romarin à 1,8-cinéole(Rosmarinus officinalis CT 1,8-cinéole), Verveine citronnée (Lippia citriodora), Ylang-ylang (Cananga odorata)
Liste non exhaustive
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