Une association interpelle l’Assurance Maladie sur les génériques des antirejets

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Une association interpelle l’Assurance Maladie sur les génériques des antirejets

Publié le 9 août 2012 | modifié le 9 août 2025
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Renaloo, une association de malades et de proches confrontés aux maladies rénales, aux dialyses et aux greffes, a adressé le 26 juillet dernier une lettre à l’Assurance maladie relative aux génériques des antirejets. L’association met en avant que  » malgré les recommandations de prudence de la Société francophone de transplantation, les antirejets ne font pas partie de la liste des médicaments épargnés «  par le dispositif tiers payant contre génériques. Elle donne en exemple le mycophenolate mofetil (MMF) dont le princeps est génériqué depuis 2010 et qui fait partie des 30 molécules retenues pour les objectifs national et individuels de substitution dont le taux du substitution cible est de 65 % (contre 10 % actuellement selon l’association). Renaloo aborde également la manière  » très hétérogène «  dont s’applique le dispositif tiers payant contre génériques sur le territoire qui peut contraindre le patient à payer malgré la mention  » non substituable « .  » Il s’agit d’une pression financière difficile, voire impossible à supporter pour la plupart des personnes greffées, déjà fortement touchées au plan social par la maladie «  , écrit-elle à l’Assurance maladie. Et de conclure :  » La substitution imposée sans aucune précaution du MMF chez les patients greffés nous paraît dangereuse et injuste pour les malades à qui elle s’adresse. La question de la responsabilité (des CPAM, du pharmacien responsable de la substitution), dans l’éventualité de la détérioration ou de la perte de greffons liées à une substitution forcée nous semble en outre engagée « .    
     


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