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Publié le 27 juin 2015
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Avez-vous assimilé l’essentiel des informations scientifiques et pharmaceutiques parues dans « Le Moniteur » depuis le 2 mai ? Vous le saurez en répondant à cet ensemble de cas de comptoir, d’ordonnances pièges et de quiz inspirés des 5 derniers « Cahiers Formation » et des dernières publications du « Moniteur » autour du médicament. Bon test !

D’après Le Moniteur n° 3078 du 2 mai 2015

LÉVOGYRE/DEXTROGYRE

1 – Les propriétés thérapeutiques des formes lévogyres et dextrogyres :

a sont toujours identiques

b sont toujours opposées

c sont identiques, similaires ou différentes selon le couple d’isomères

2 – Dans le couple quinidine/quinine, la quinidine :

a est plus efficace que la quinine

b présente des propriétés totalement différentes de la quinine

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c n’a pas d’effet thérapeutique

3 – La forme dextrogyre de la thyroxine :

a est plus efficace que la L-thyroxine

b est plus toxique que la L-thyroxine

c présente peu d’intérêt

Réponses : 1 c. 2 b. La quinidine est un antiarythmique de classe Ia, la quinine est antipyrétique, analgésique et antipaludéenne. 3 b, c.

LE JEU PATHOLOGIQUE

Vrai ou faux ?

1 Le jeu pathologique, ou ludopathie, est considéré comme une addiction.

2 Il est souvent associé à d’autres comportements à risque ou impulsifs (conduite en état d’ivresse, achats compulsifs…).

VRAI FAUX

3 Le traitement de première intention repose sur la prise d’antidépresseurs.

4 La lévodopa ou les agonistes dopaminergiques peuvent rendre les patients dépendants au jeu.

VRAI FAUX

Réponses : 1 vrai. 2 vrai. 3 faux. Le traitement repose sur la thérapie cognitivocomportementale, un soutien relationnel, une thérapie familiale ou de groupe. Les antidépresseurs constituent un traitement d’appoint, et leur efficacité dans cette indication n’est pas prouvée. 4 vrai.

D’après Le Moniteur n° 3079 du 9 mai 2015

LE RÉGIME CÉTOGÈNE

Vrai ou faux ?

1 Le régime cétogène est un régime riche en protéines.

2 Il est indiqué dans les cas d’épilepsies résistantes aux traitements pharmacologiques et dans certains syndromes métaboliques.

VRAI FAUX

3 L’instauration du régime cétogène s’effectue en milieu hospitalier.

4 Le régime cétogène doit être évité chez l’enfant.

VRAI FAUX

Réponses : 1 faux. Le régime cétogène est un régime riche en lipides et pauvre en glucides. 2 vrai. 3 vrai. 4 faux. C’est chez l’enfant que le régime cétogène a principalement démontré son efficacité.

Quelle est cette plante officinale ?

La sauge officinale

La menthe poivrée

La mélisse

Réponse : Avec sa tige quadrangulaire violacée et ses feuilles opposées décussées, il fallait reconnaître la menthe poivrée (Mentha x piperita). Plante médicinale à huile essentielle, tanins et flavonoïdes, elle est traditionnellement utilisée dans la prise en charge des troubles digestifs (voie orale) ou pour soulager les affections de la peau et des muqueuses oropharyngées (usage local). La phytothérapie utilise la feuille séchée récoltée avant la floraison. Une HE obtenue par distillation par entraînement à la vapeur d’eau des parties aériennes fleuries est utilisée en aromathérapie.

NUTROPINAQ

NutropinAq, hormone de croissance (somatropine) indiquée dans les retards de croissance et les déficits somatotropes :

1 est un médicament d’exception

2 nécessite une prescription initiale hospitalière

3 peut être renouvelée par tout médecin

4 s’administre le matin

5 s’injecte en IM

6 se conserve à température ambiante

7 peut induire des réactions positives lors d’un contrôle antidopage

Réponses : 1, 2, 3 et 7. NutropinAq est un médicament d’exception à prescription initiale hospitalière annuelle réservée aux spécialistes en pédiatrie et/ou en endocrinologie et maladies métaboliques. L’injection (voie SC) se fait le soir. NutropinAq se conserve au frais (4 semaines après ouverture), ou au maximum 1 heure à température ambiante.

D’après Le Moniteur n° 3079 du 9 mai 2015

LA MIGRAINE

Choisir le bon mot

1 La céphalée de migraine est unilatérale/bilatérale.

2 La céphalée de migraine est aggravée/non aggravée par l’effort.

3 Les antimigraineux spécifiques sont vasodilatateurs/vasoconstricteurs.

4 La migraine a une plus forte prévalence dans la population masculine/féminine.

Réponses : 1 unilatérale. 2 aggravée. 3 vasoconstricteurs. 4 féminine.

Vrai ou faux ?

1 La céphalée de tension est accompagnée de troubles digestifs.

2 La céphalée de migraine est toujours accompagnée d’une aura.

3 L’aura aphasique se manifeste par des troubles du langage.

VRAI FAUX

4 Une aura est toujours suivie d’une céphalée.

5 Il existe un risque d’allergie croisée entre la plupart des triptans et les sulfamides.

6 En première intention, le traitement de fond de la migraine fait appel aux antiépileptiques.

VRAI FAUX

Réponses : 1 faux. Les céphalées de tension ne sont pas accompagnées de troubles digestifs, contrairement à la migraine. 2 faux. Seules 20 % des migraines sont précédées d’une aura. 3 vrai. 4 faux. L’aura peut être ou non suivie d’une céphalée. 5 vrai. Cependant, le rizatriptan et le zolmitriptan ne sont pas concernés par cette allergie croisée. 6 faux. Ce sont les bêtabloquants qui constituent le traitement de fond de référence de la migraine.

1 – Chez l’adulte, le traitement de crise de première intention est :

a un AINS

b le paracétamol

c la codéine

d les triptans

e les dérivés de l’ergot de seigle

2 – Un traitement de fond est discuté dès lors que le patient doit recourir au traitement de crise :

a plus de 2 jours par semaine pendant plus de 3 mois, et que ce traitement est inefficace.

b plus de 2 jours par semaine pendant plus de 3 mois, même en cas d’inefficacité.

c plus de 2 jours par mois pendant plus de 3 mois, et que ce traitement est inefficace.

d plus de 2 jours par mois pendant plus de 3 mois, même en cas d’efficacité.

Réponse : 1 a. Le paracétamol, bien que privilégié chez la femme enceinte, n’est pas suffisamment évalué dans la crise de migraine, dont le traitement fait appel en première intention aux AINS (chez l’enfant, ibuprofène à partir de 6 mois). La codéine et les opiacés sont à éviter (majoration de nausées et risque d’abus). Les triptans sont indiqués en cas d’échec, d’intolérance ou de contre-indications aux AINS. Enfin, les dérivés ergotés sont indiqués en cas de résistance aux triptans. 2 b.

Ordonnance

Comment expliquer à Mlle G le « renouvellement de la prise si besoin » ?

Une seconde prise de naratriptan est possible si la première dose a été efficace mais que les symptômes réapparaissent, et à condition de respecter un intervalle de 4 heures entre les deux comprimés de naratriptan (2 heures pour les autres triptans administrés par voie orale). Si, au cours de la même crise, la première dose n’a pas été efficace, le renouvellement du triptan, même au-delà des 4 heures, n’est pas conseillé. Ne pas dépasser 2 prises par jour.

Mme A., 26 ans, ne parvient plus à soulager efficacement ses migraines avec ses antalgiques habituels. Son médecin lui prescrit donc : kétoprofène 150 mg (1/2 cp) et zolmitriptan 2,5 mg (1 cp orodispersible). Quels conseils de prise donner à Mme A ?

a Prendre le traitement le plus tôt possible après l’apparition de la céphalée

b Prendre en première intention le triptan

c Prendre en première intention l’AINS

d Prendre d’emblée les deux médicaments simultanément.

Réponses : a et c. Le traitement de crise doit être pris le plus précocement possible, dès les premiers signes de la céphalée (mais une fois que l’aura est terminée pour les triptans). L’AINS sera pris en première intention, et le triptan en traitement de secours, en cas d’inefficacité de l’AINS au bout de 1 à 2 heures. Si, testé sur 3 crises, l’AINS s’avère inefficace, le triptan sera alors pris d’emblée. Si la prise d’emblée du triptan s’avérait toutefois inefficace, le médecin pourrait alors envisager la possibilité de l’administration simultanée de l’AINS et du triptan.

D’après Le Moniteur n° 3080 du 16 mai 2015

MÉDICAMENTS ACTIFS SUR LE MÉTABOLISME LIPIDIQUE

Reliez chaque classe pharmacologique à son mécanisme d’action.

1 Statines

a Inhibition du transporteur responsable de l’absorption du cholestérol et des phytostérols alimentaires.

2 Fibrates

b Inhibition de l’hMG-CoA-réductase, enzyme qui permet la synthèse endogène du cholestérol.

3 Colestyramine

c Activation de la lipoprotéine-lipase (hydrolyse accélérée des VLDL et des LDL).

4 Ezétimibe

d Fixation des acides biliaires, alors non absorbés et éliminés dans les selles. Augmentation du catabolisme du cholestérol.

Réponses : 1 b. 2 c. 3 d. 4 a.

D’après Le Moniteur n° 3080 du 16 mai 2015

AMÉLIORER L’OBSERVANCE

HORIZONTAL

1. L’entretenir est primordial.

2. Facteur d’inobservance lié au médicament.

3. Collaboration mutuelle entre le patient et les professionnels de santé fondée sur la négociation.

4. Pathologie chronique dont le taux d’observance est au plus bas (estimé à 13 %).

5. Outil permettant d’impliquer davantage le patient.

6. Elle est caractérisée par la durée pendant laquelle le patient suit correctement son traitement.

7. Pathologie qui nécessite un taux d’observance de 95 %.

8. Qualité dont les professionnels de santé doivent faire preuve.

9. Notion à intégrer dans les recommandations thérapeutiques.

VERTICAL

10. Facteur d’inobservance lié au patient.

11. Facteur d’inobservance concernant très souvent la personne âgée.

12. Acceptation du patient vis-à-vis de son traitement.

13. Concordance entre le comportement du patient vis-à-vis de son traitement et les recommandations médicales.

14. Aide à la prise des médicaments et outil de mesure de l’observance.

15. Conséquence médicale d’une mauvaise observance.

Réponses : 1 motivation. 2 substitution. 3 alliance. 4 asthme. 5 carnet. 6 persistance. 7 sida. 8 disponibilité. 9 plaisir. 10 refus. 11 polymédication. 12 adhésion. 13 observance. 14 pilulier. 15 complication.

D’après Le Moniteur n° 3081 du 23 mai 2015

ISOTRÉTINOÏNE

Ordonnance

Pouvez-vous délivrer ?

Non. Depuis mai 2015, la prescription initiale d’isotrétinoïne est restreinte aux dermatologues, le renouvellement restant possible pour tout autre médecin. L’ordonnance reste limitée à un mois de traitement pour les femmes en âge de procréer, avec présentation du carnet patiente (accord de soin et de contraception signé, date et résultat du test de grossesse négatif).

L’HUILE ESSENTIELLE D’EUCALYPTUS CITRONNÉ

1 – L’huile essentielle d’eucalyptus citronné est obtenue à partir de :

a la feuille

b l’écorce

c la fleur

2 – Cette HE est utilisée :

a en massage pour soulager les douleurs articulaires

b en inhalation pour traiter les affections ORL

c en diffusion pour éloigner les moustiques

Réponses : 1 a. 2 a, c.

LA SCLÉROSE EN PLAQUES

Vrai ou faux ?

1 La sclérose en plaques est une maladie auto-immune et inflammatoire, qui affecte le système nerveux central.

2 Un déficit en dopamine cérébrale est à l’origine de la pathologie.

VRAI FAUX

3 Le traitement des poussées inflammatoires repose sur les AINS.

4 La sclérose en plaques touche deux à trois fois plus de femmes que d’hommes.

VRAI FAUX

Réponses : 1 vrai. 2 faux. C’est la dégradation des gaines protectrices de myéline entourant les axones qui est à l’origine de la pathologie. 3 faux. Les corticoïdes sont utilisés en cas de poussées inflammatoires ; 4 vrai.

D’après Le Moniteur n° 3081 du 23 mai 2015

LES RETARDS DE CROISSANCE

1 – Léa, 4 ans, 16 kg, débute un traitement par hormone de croissance (somatropine). Sa maman vous tend une ordonnance d’exception d’un pédiatre hospitalier mentionnant Norditropine Nordiflex 15 en stylo multidose jetable : 0,48 mg en SC chaque jour. Vous vérifiez que la maman a reçu les principales informations pour réaliser les injections sous-cutanées.

a Elles se réalisent de préférence le matin au lever.

b Elles se réalisent de préférence le soir.

2 – Concernant les modalités de conservation de la somatropine.

a Comme toutes les hormones de croissance, Norditropine Nordiflex se conserve impérativement au réfrigérateur avant et après la première utilisation.

b Comme toutes les hormones de croissance, elle se conserve à température ambiante pendant 28 jours.

c Il faut bien suivre les recommandations du fabricant car les modalités de conservation diffèrent d’une spécialité à une autre.

Réponse : 1 b. Les injections SC se font de préférence le soir afin de reproduire le profil physiologique de l’hormone naturelle et d’obtenir une concentration maximale au cours de la nuit. Varier les sites d’injection. 2 c. Les durées et modes de conservation (température ambiante, réfrigérateur) varient selon chaque spécialité. Il faut les vérifier systématiquement et les respecter (risque de contamination microbienne). En l’occurrence, les cartouches Norditropine se conservent au frais puis, après la première utilisation, 21 jours à température ambiante ou 28 jours entre + 2 et + 8 °C.

Ordonnance

Délivrez-vous l’ordonnance ?

Non. La posologie semble adaptée mais le dosage des cartouches mentionné par le médecin n’est pas compatible avec le stylo d’Elliot. La cartouche à 10 mg (qui renferme 10 mg de somatropine par cartouche de 1,5 ml) est adaptée au stylo Sure Pal 10, et uniquement à celui-ci, sous peine de ne pas délivrer la bonne dose. D’une manière générale, toute cartouche d’un dosage donné s’insère dans le stylo correspondant. Il est préférable d’appeler le médecin généraliste pour évoquer avec lui ce problème. Une fois rectifiée, la prescription pourra être délivrée : la somatropine est bien un médicament d’exception. Elle nécessite une PIH valable 1 an. Le renouvellement est possible dans cet intervalle par tout médecin sous réserve de présenter la PIH.

Vrai ou faux ?

1 Le déficit en hormone de croissance ne concerne que la population pédiatrique.

2 Le traitement par hormone de croissance nécessite notamment une surveillance au moins annuelle de la glycémie et des hormones thyroïdiennes.

VRAI FAUX

3 Sous traitement par hormone de croissance, une claudication ou une douleur dans la hanche ou le genou doit conduire vers une consultation médicale en urgence.

4 Les stylos sans aiguille diminuent nettement la douleur à l’injection et sont recommandés chez les enfants.

VRAI FAUX

Réponses : 1 faux. Le déficit en hormone de croissance concerne aussi les adultes. Il entraîne une modification du profil lipidique, une prise de poids et donc une augmentation du risque cardiovasculaire. Il est aussi à l’origine d’une fatigabilité et de symptômes psychologiques (anxiété, dépression, troubles de la mémoire). 2 vrai. Une surveillance de la glycémie et éventuellement des hormones thyroïdiennes est réalisée au moins une fois par an. 3 vrai. Ces signes doivent conduire à rechercher une épiphysiolyse fémorale, qui nécessitera une intervention chirurgicale. 4 faux. En pratique, ces dispositifs ne réduisent pas beaucoup la douleur. La fréquence des ecchymoses serait même significativement plus élevée avec le stylo sans aiguille.

D’après Le Moniteur n° 3082 du 30 mai 2015

VALPROATE DE SODIUM

1 – Depuis mai 2015, l’initiation chez les filles, les adolescentes, les femmes en âge de procréer ou enceintes, d’un traitement à base de valproate de sodium (et dérivés) :

a est réservée aux médecins hospitaliers

b est réservée à certains spécialistes (neurologues, psychiatres, pédiatres)

2 – Le renouvellement chez les filles, les adolescentes, les femmes en âge de procréer ou enceintes :

a est réservé aux spécialistes

b est possible par tout médecin

c nécessite chaque mois une nouvelle prescription

3 – A chaque délivrance, la patiente doit présenter :

a la prescription initiale

b le carnet patiente mentionnant le résultat du test de grossesse négatif

c un accord de soin signé

Réponses : 1 b. Il s’agit d’une prescription initiale annuelle. 2 b. Le renouvellement est possible par tout médecin pendant un an. 3 a et c. La mesure s’applique pour les initiations de traitement depuis le 26 mai 2015. Pour les patientes dont le traitement par valproate de sodium a été débuté avant cette date, la prescription initiale annuelle et l’accord de soins doivent être obtenus dès que possible, au plus tard le 31 décembre 2015.

D’après Le Moniteur n° 3083 du 6 juin 2015

LA CYSTITE

Dans le traitement de la cystite aiguë simple, compléter par, au choix : fluoroquinolone ; fosfomycine trométamol ; nitrofurantoïne ; pivmécillinam.

Bandelette urinaire positive

Antibiothérapie

1re intention

a

1 sachet en dose unique à distance des repas

2e intention

b

400 mg 2 fois par jour pendant 5 jours

3e intention

c

en dose unique

d

100 mg 3 fois par jour pendant 5 jours

Réponses : a fosfomycine trométamol (Monuril, Uridoz). b pivmécillinam (Selexid). c fluoroquinolone. d nitrofurantoïne.

D’après Le Moniteur n° 3083 du 6 juin 2015

LE PATIENT ÂGÉ

Chez le sujet âgé :

Vrai ou faux ?

1 L’absorption orale des médicaments est augmentée.

2 Une hypoalbuminémie est fréquente, ce qui augmente la toxicité des médicaments fortement liés aux protéines plasmatiques.

VRAI FAUX

3 Le métabolisme des médicaments est réduit.

4 La perméabilité de la barrière hématoencéphalique est diminuée.

VRAI FAUX

Réponses : 1 faux. L’absorption orale des médicaments est ralentie, notamment en raison d’une diminution de la mobilité gastro-intestinale et de la circulation sanguine splanchnique. 2 vrai. 3 vrai. 4 faux. La perméabilité de la barrière hématoencéphalique est augmentée, expliquant l’iatrogénie au niveau central.

1 – Chez le sujet âgé, l’accumulation de médicaments anticholinergiques est plus souvent responsable :

a de troubles cognitifs.

b d’hypotension orthostatique.

c d’insuffisance rénale.

2 – L’alendronate, bisphosphonate antiostéoporotique, doit être pris :

a au moment des repas.

b en restant assis ou debout pendant au moins 30 minutes.

c dissous dans un verre d’eau.

Réponses : 1 a. 2 b. Le comprimé est pris au lever avec un grand verre d’eau du robinet ou faiblement minéralisée, et ne doit pas être dissous car l’alendronate peut provoquer des irritations œsophagiennes. Ne pas s’allonger dans la demi-heure qui suit la prise.

Associer les effets indésirables avec les médicaments les plus fréquemment impliqués chez le sujet âgé :

1 Chutes

a Anticoagulants oraux

2 Insuffisance rénale

b Anticholinergiques

3 Rétention urinaire

c AINS

4 Hémorragie

d Benzodiazépines

5 Hypokaliémie

e Laxatifs stimulants

Réponses : 1 b, d. 2 c. 3 b. 4 a, c. 5 e.

1 – M. A., 67 ans, est traité depuis peu par digoxine. Il ne se souvient plus des signes de surdosage vis-à-vis desquels son médecin lui a demandé d’être vigilant. Que lui dites-vous ?

a Nausées, trouble de la vision des couleurs, céphalées.

b Rash cutané, saignement, paresthésie.

c Douleur musculaire, tremblements, hyperthermie.

2 – La fille de Mme J., 78 ans, vient acheter un antalgique pour sa mère qui se plaint de maux de tête depuis 2 jours. Elle supporte mal la vague de chaleur qui sévit en ce moment. Que délivrez-vous ?

a Du paracétamol.

b De l’ibuprofène.

c Ni l’un ni l’autre, mais je l’oriente vers une consultation médicale.

Réponses : 1 a. La survenue de ces signes doit mener à une consultation médicale sans délai. 2 c. Les maux de tête de Mme J. peuvent être un signe de déshydratation. Attention, la prise d’AINS est néphrotoxique dans ce cas !

Qu’en pensez-vous ?

Pour faciliter la supplémentation en potassium de Mme F, le médecin a préféré lui donner un comprimé de Kaleorid LP 1 000 mg à la place de 2 comprimés de Nati-K 500 mg.

Réponse : Mme F. risque un surdosage en potassium. Effectivement, la teneur en potassium des présentations orales diffère selon le sel utilisé dans les formules. Nati-K 500 mg contient 166 mg de potassium élément tandis que Kaleorid LP 1 000 mg en contient 522 mg, ce qui correspond à plus de 3 fois le dosage de Nati-K.

D’après Le Moniteur n° 3084 du 13 juin 2015

LES ACCIDENTS EXPOSANT AU SANG

Vrai ou faux ?

1 Les accidents exposant au sang (AES) n’existent que dans les cas de contact par effraction cutanée (piqûre).

2 Le risque est considéré comme nul par exposition à la salive.

3 Le risque est considéré comme possible avec le liquide amniotique.

VRAI FAUX

4 Le taux de séroconversion après exposition percutanée est plus élevé pour le VIH que pour le VHB.

5 En cas d’AES, nettoyer immédiatement la zone à l’eau savonneuse puis désinfecter avec un dérivé chloré.

6 Un traitement préventif peut être mis en place dans les 72 heures suivant l’exposition.

VRAI FAUX

Réponses : 1 faux. Il y a AES en cas d’effraction cutanée, de contact sur une peau lésée ou de projection sur une muqueuse d’un produit biologique contenant du sang, pour lequel le risque de transmission infectieuse est prouvé. 2 vrai. 3 vrai. 4 faux. Le taux de séroconversion pour le VIH est le plus faible (0,2 % à 0,45 %, contre 2 % à 40 % pour le VHB). 5 vrai. 6 faux. Le délai est de 48 heures.

INVIRASE

Invirase (saquinavir) :

1 est indiqué dans le traitement des patients infectés par le VIH

2 appartient à la famille des inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse

3 est un médicament d’exception

4 nécessite une prescription initiale hospitalière annuelle

5 ne peut être prescrit que par un spécialiste

6 se conserve au frais

Réponses : 1 et 4. Invirase (saquinavir), inhibiteur de la protéase virale, est indiqué dans le traitement des patients atteints de VIH. Il nécessite une prescription initiale hospitalière annuelle mais peut être renouvelé par tout médecin.

D’après Le Moniteur n° 3084 du 13 juin 2015

PHYTOTHÉRAPIE ET TROUBLES NERVEUX

Liliane, 49 ans, se plaint à sa pharmacienne : entre ses bouffées de chaleur et ses insomnies, elle ne sait plus quoi faire pour passer une bonne nuit. Quelle plante privilégier ?

a Le coquelicot

b Le houblon

c La rhodiole

Réponse : b. Limiter le traitement à la durée des troubles sans dépasser 3 mois.

Caro impute ses troubles du sommeil et ses douleurs abdominales, qui apparaissent après le repas, à son travail à hautes responsabilités. Quelle formule est la plus adaptée ?

a Mélisse et eschscholtzia

b Millepertuis et passiflore

c Mélisse et millepertuis

Réponse : a.

Antoine, 19 ans, passe le concours de pharmacie dans 3 semaines. Son stress est à son maximum. Quelle solution est la plus adaptée ?

a L’angélique

b La lavande

c La rhodiole

Réponse : c.

A partir de quel âge peut-on conseiller les plantes sédatives eschscholtzia, passiflore et valériane ?

a 6 ans

b 12 ans

c 18 ans

Réponse : b.

A partir de quel âge peut-on conseiller le millepertuis ?

a 6 ans

b 12 ans

c 18 ans

Réponse : c.

Ordonnance

Délivrez-vous le millepertuis ?

Non. L’association millepertuis-œstroprogestatifs est contre-indiquée : le millepertuis est un puissant inducteur enzymatique qui risque de diminuer l’efficacité de la pilule contraceptive.

L’alternative au millepertuis peut-être le safran. L’aromathérapie peut aussi être proposée : HE de marjolaine à coquilles, petit grain bigarade, ylang-ylang, litsée citronnée…

Vrai ou faux ?

1 La valériane est une plante sédative.

2 La drogue utilisée en phytothérapie correspond aux sommités fleuries.

3 Elle est conseillée en tisane dans les troubles du sommeil.

VRAI FAUX

4 La valériane est la plante de premier choix en cas d’insomnie ponctuelle.

5 Elle est particulièrement adaptée chez la personne âgée dont le temps de sommeil est réduit.

6 La valériane peut être associée aux benzodiazépines.

VRAI FAUX

Réponses : 1 vrai. 2 faux. Ce sont les organes souterrains qui sont traditionnellement utilisés en phytothérapie. 3 faux. Son efficacité en tisane dans la prise en charge des insomnies n’est pas nettement établie. L’extrait hydroalcoolique est préférable. 4 faux. Elle n’a pas d’intérêt dans l’insomnie ponctuelle, mais est à privilégier en cas d’insomnie chronique, en attendant la consultation médicale. 5 vrai. 6 faux. Son association aux sédatifs de synthèses tels que les benzodiazépines n’est pas recommandée et nécessite un avis médical.

Ces huiles essentielles sont conseillées dans les troubles nerveux. Reliez chacune d’elle au nom botanique qui lui correspond :

1 Lavande vraie

2 Marjolaine des jardins

3 Mandarine

4 Petit grain bigarade

5 Palmarosa

6 Ylang-ylang

7 Verveine odorante

8 Camomille romaine

a Citrus aurantium ssp. aurantium (feuille)

b Citrus reticulata (zeste)

c Aloysia triphylla (feuille)

d Cananga odorata (fleur)

e Chamæmelum nobile (herbe fleurie)

f Lavandula angustifolia (sommités fleuries)

g Origanum majorana (sommités fleuries)

h Cymbopogon martinii (parties aériennes)

Réponses : 1 f. 2 g. 3 b. 4 a. 5 h. 6 d. 7 c. 8 e.

Quelle est cette plante adaptogène ?

L’éleuthérocoque

Le ginseng

La rhodiole

Réponse : Il s’agit de la rhodiole ou orpin rose (Rhodiola rosea) dont on utilise traditionnellement les organes souterrains dans les cas de fatigue et épuisement induits par le stress.

D’après Le Moniteur n° 3085 du 20 juin 2015

LES HUILES VÉGÉTALES

1 – Léa a la peau grasse. Quelle huile végétale (HV) peut être appliquée sur son visage ?

a HV d’amande douce

b HV de jojoba

Réponses : 1 b.

2 – Quelle HV pénètre le plus profondément à travers la peau ?

a HV de germe de blé

b HV de pépins de raisin

Réponses : 2 b.

3 – Karine conseille une HE d’eucalyptus citronné en application locale pour une tendinite, à diluer dans une HV. A l’officine, elle ne dispose que de deux HV. Laquelle privilégier :

a HV de noisette

b HV de bourrache

Réponses : 3 a.

De quoi s’agit-il ?

Réponse : Il s’agit d’un cas de pityriasis versicolor, infection cutanée bénigne et non contagieuse, dont l’agent responsable est une levure, Malassezia furfur. Le pityriasis versicolor se manifeste par l’apparition sur les zones séborrhéiques du corps de petites taches arrondies d’abord individualisées puis confluentes, de couleur variable selon l’évolution, rarement prurigineuses.