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© Biosimilaire : à quand la substitution - Pixabay skeeze
Biosimilaire : à quand la substitution ?
La question de l’interchangeabilité et de la substitution a de nouveau été abordée à l’occasion du lancement d’Erelzi, biosimilaire d’Enbrel (étanercept).
Si les biosimilaires ont permis environ 30 millions d’euros d’économie en 2016, leur taux de pénétration du marché pharmaceutique reste encore faible pour certains.
L’interchangeabilité peut être pratiquée à l’initiative du prescripteur « assez facilement en initiation de traitement, mais de façon peut-être plus compliquée en cas de switch chez un patient stable et en rémission avec le médicament biologique de référence », déclare le professeur Bernard Combe, service de rhumatologie à l’hôpital Lapeyronie (CHU de Montpellier).
Concernant la substitution, Muriel Paul, chef de pôle au Groupe hospitalier Henri Mondor à Créteil (Val-de-marne), a rappelé que la substitution par le pharmacien d’un médicament biologique de référence par un biosimilaire était prévue dans la loi de financement de la sécurité sociale 2017 (article 96), mais ne pouvait être appliquée en l’absence du décret d’application. « Il faut laisser la possibilité au pharmacien de le faire et cela ne pourra se faire qu’en initiation, précise-t-elle, il y a une vraie place notamment pour les facteurs de croissance ».
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