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Même pas mal !
Cela aurait pu être pire… En Finlande, en Suède et en Slovénie, la substitution des antiépileptiques est carrément interdite ! En France, comme c’est déjà le cas en Espagne, en Norvège et en Slovaquie, elle sera plus « encadrée ». En effet, même si l’Afssaps n’établit pas « scientifiquement à ce jour l’hypothèse d’une récidive des crises du fait de la substitution générique », elle recommande aux prescripteurs d’exercer leur droit de non-substitution quand ils le jugent utile, à savoir s’ils sentent « persister des réticences ou a fortiori des craintes » chez leurs patients. Ne faisons pas de procès d’intention, mais espérons que les médecins n’utiliseront pas cette injonction pour se remettre à « casser » du générique, et du même coup à entamer le capital confiance des Français si chèrement acquis. Est-ce pour autant une brèche dans le droit de substitution où pourraient s’engouffrer d’autres classes à marge thérapeutique étroite ? Il est trop tôt pour le dire. Mais si on dépassionne le débat, on peut tout de même se féliciter de cette étude de pharmacovigilance, la première du genre sur des princeps et leurs génériques, qui plus est dans une indication sensible. Au final, elle s’avère totalement rassurante quant à l’efficacité et l’innocuité des génériques. A vous maintenant d’être pharmacovigilant… sur votre droit de substitution.
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